Les Successions réglées par les Notaires Auxerrois avant 1580
par Pierre Le Clercq
Depuis 1984, à laquelle a été lancée la campagne de relevé exhaustif des actes de mariage de l’Ancien Régime dans l’Yonne, les bénévoles ne cessent d’œuvrer pour le profit de tous. Entre autres outils réalisés par eux figurent en bonne place les tables de mariages de toutes les anciennes paroisses d’Auxerre, où les couples d’antan ainsi répertoriés se comptent par milliers. Une petite équipe s’est toutefois constituée pour prolonger le travail immense déjà accompli. Messieurs Jean Bougault, Robert Timon et Jean-Michel Bellanger, en effet, ont entrepris de relever tous les contrats de mariage dressés par les notaires auxerrois de 1580 à 1739. Pour ma part, j’ai été chargé de recopier tous ceux qui avaient été rédigés à Auxerre de 1483 à 1579.
Relever des contrats de mariage n’est pas une tâche aisée. Il faut savoir les dénicher, parfois, dans les inventaires après décès ou dans d’autres documents notariés, tout en surmontant maintes difficultés de lecture. C’est en lisant méticuleusement chaque pièce, en prenant des notes diverses sur de nombreuses familles, que j’ai fini par créer, outre la table des contrats de mariage requise, un vaste fichier informatique d’actes notariés de toutes sortes, concernant essentiellement les habitants d’Auxerre et des localités environnantes. Les notices de partage après décès qui suivent sont extraites de ce fichier. Elles présentent, sous forme succincte, les données généalogiques que l’on trouve dans les documents originaux. Classées par ordre alphabétique du nom des hoirs ou des défunts, elles donnent un aperçu des successions qui ont été réglées avant 1580 par une bonne quinzaine de notaires auxerrois, sans qui la mémoire de nos lointains devanciers aurait disparu.
La succession ARMANT
- Le 12 novembre 1568, chez Pierre Leclerc, notaire royal à Auxerre, a eu lieu le partage après décès des biens du défunt marchand auxerrois Michel Armant, resté sans enfant, ceci au profit d’abord de sa veuve, l’honnête femme Claudine Lamy, mais aussi de ses deux frères, à savoir les honorables hommes maîtres Jean Armant, procureur en l’officialité d’Auxerre, et Pierre Armant, notaire au bailliage d’Auxerre. [1]
Les successions ARNOLIN
- Le 24 avril 1555, chez maître Royer, notaire royal officiant à Auxerre, a été fait le partage après décès des biens du défunt Joseph Arnolin, époux de Jeanne Pichard, ceci entre leurs trois fils survivants, à savoir Jean Arnolin, Pierre Arnolin et Antoine Arnolin. Ce partage est signalé dans l’inventaire après décès des biens de Pierre Arnolin, son fils, dressé le 20 juillet 1584 devant Pierre Armant, notaire à Auxerre. [2]
- Le 27 juillet 1569, devant Pierre Armant, notaire à Auxerre, a eu lieu le partage après décès des biens de feu Jeanne Pichard, veuve en première noces de feu Joseph Arnolin et femme en secondes noces d’Yves Dechousses, ceci au profit de ses deux fils survivants du premier lit, Pierre Arnolin et Antoine Arnolin, et aussi de ses petits-enfants mineurs issus de feu Jean Arnolin, son troisième fils, et de Charlette Le Roy, placés sous la tutelle et curatelle dudit Pierre Arnolin et de Claude Le Roy. [3]
La succession BARDOT
- Le 25 juin 1563, chez Pierre Leclerc, notaire royal demeurant à Auxerre, a eu lieu le partage après décès des biens de feu Guillemette Michau, veuve de Jean Bardot dit Bruyant, lesquels ont été divisés entre ses quatre enfants survivants, à savoir d’une part sa fille Germaine Bardot dit Bruyant, femme d’un vigneron auxerrois dénommé Louis Berger, et d’autre part ses trois fils encore mineurs, Claude Bardot dit Bruyant, Jean Bardot dit Bruyant et puis Guillaume Bardot dit Bruyant, tous trois vignerons à Auxerre, mis sous la tutelle de Benoît Bardot, vigneron à Vincelles. [4]
Les successions BEAUFILS
- Le 7 juillet 1567, chez Pierre Armant, notaire royal vivant à Auxerre, sont comparus l’honorable homme Jean Chastelain l’aîné, d’une part, et d’autre part les hoirs de feu Etienne Hérard et de défunte Catherine Chastelain (c’est-à-dire leurs filles Clémence Hérard, épouse de Jean Chancy, Mathurine Hérard, mariée à Etienne Maistre, toutes deux représentées par leurs maris, et Thiennette Hérard, veuve de Pierre Doisy, ainsi que le fils encore mineur des défunts, nommé Pierre Hérard, sous la tutelle dudit Jean Chancy, son beau-frère), et enfin tous les hoirs de feu Guillaume Chastelain (à savoir ses deux fils Jean Chastelain le jeune et Pierre Chastelain, avec ses gendres Thibault Thierry et Claude Bailly), lesquels ont fait le partage après décès des maisons de feu Germaine Beaufils, dite « Bellefille », veuve de Pierre Chastelain. [5]
- Le 3 janvier 1569, devant Pierre Armant, notaire à Auxerre, a été fait le partage après décès de tous les biens laissés en héritage par feu Clémence Beaufils, veuve d’un homme non dénommé, lesquels biens ont été divisés entre ses trois petits-enfants survivants, à savoir Mathurine Hérard, veuve en premières noces d’Etienne Maistre et remariée au vigneron auxerrois Edmond Baudoin, Clémence Hérard, veuve de Jean Chancy, et Pierre Hérard, mais aussi entre les enfants de sa défunte petite-fille Thiennette Hérard, veuve de Pierre Doisy. [6]
Les successions BÉGUIN
- Le 11 octobre 1535, chez Germain Boisart, notaire royal demeurant à Auxerre, a été effectué le partage après décès des biens de feu Pierre Béguin, époux de Marie Bourgoin et père de Claude Béguin. Cet acte est signalé dans l’inventaire après décès de tous les biens laissés en héritage par la défunte Marie Poullet, femme dudit Claude Béguin, document rédigé le 13 mai 1563 par Pierre Leclerc, notaire à Auxerre. [7]
- Le 17 novembre 1551, par les bons soins de Pierre Gireau, greffier en la prévôté d’Auxerre, a été fait le partage après décès des biens ayant appartenu à feu Marie Bourgoin, veuve de Pierre Béguin et mère de Claude Béguin. Cet acte est signalé dans l’inventaire après décès de tous les biens laissés en héritage par Marie Poullet, conjointe dudit Claude Béguin, lequel document a été fait le 13 mai 1563 par maître Pierre Leclerc, notaire domicilié à Auxerre. [8]
- Le 15 juillet 1563, devant Pierre Leclerc, notaire en ladite ville d’Auxerre, a été effectué le partage après décès des biens de feu Marie Poullet, ceci entre son époux Claude Béguin et leurs trois enfants survivants après la mort précoce de leurs filles Claudine Béguin et Marthe Béguin, à savoir d’une part Marie Béguin, devenue la conjointe de Jean Froment, et d’autre part Anne Béguin et Claude Béguin, enfants mineurs qui ont été placés tous deux sous la tutelle et curatelle de Bon Bourgoin, licencié en lois, avocat au bailliage et siège présidial d’Auxerre, assisté d’Edmond Poullet, vigneron vivant à Auxerre lui aussi. [9]
La succession BÉRAULT
- Le 4 septembre 1569, devant Pierre Leclerc, notaire demeurant à Auxerre, en présence de l’avocat maître François Le Brioys et du marchand Jean Félix, tous deux d’Auxerre également, a eu lieu le partage après décès des biens du défunt honorable homme Claude Bérault, marchand à Cravant, ceci entre ses deux fils Claude Bérault et Geoffroy Bérault, installés comme marchands à Auxerre, accompagnés et conseillés par les deux honorables hommes maîtres Claude Bérault, avocat, et Etienne Bérault, procureur au bailliage et siège présidial d’Auxerre. [10]
La succession BERGER
- Les 2 et 4 janvier 1518 [n.s.], devant maître Pierre Fauchot, notaire royal à Auxerre, en la présence de Perron Robert dit Martinot, a été fait le partage après décès des biens ayant appartenu à la défunte Colette Girault, ceci au profit de son mari Guillemin Berger, d’une part, tonnelier et vigneron demeurant au bourg Saint-Pierre-en-Vallée à Auxerre, en la grand-rue du Pont où ladite Colette Girault est décédée, et d’autre part au bénéfice de ses quatre enfants, issus de son union avec ledit Guillemin Berger, à savoir : Simon Berger, lui aussi tonnelier et vigneron vivant comme son père au bourg Saint-Pierre-en-Vallée à Auxerre ; puis Catherine Berger, femme de Germain Robert dit Martinot, charretier habitant le même bourg ; et enfin Jean Berger et Germaine Berger, tous deux enfants mineurs placés sous la tutelle et curatelle de Simon Girault et de Jean Gardien dit Picard, domiciliés eux aussi au bourg Saint-Pierre-en-Vallée à Auxerre. [11]
La succession BERGÈRE
- Le 9 août 1563, devant Pierre Leclerc, notaire royal travaillant à Auxerre, ont été faits l’inventaire puis le partage après décès de tous les biens du défunt Jean Bergère, ceci au profit d’abord de ses deux fils aînés issus d’un premier lit, à savoir les vignerons Antoine Bergère et Germain Bergère, résidant à Auxerre, et ensuite de ses deux fils mineurs nés d’un second lit, Michel Bergère et Fromain Bergère, mis quant à eux sous la tutelle de Claudine Boucher, leur mère. [12]
Les successions BERNARD
- Le 14 juin 1563, chez Pierre Leclerc, notaire royal demeurant à Auxerre, a été effectué le partage après décès des différents biens laissés en héritage par feu Bastienne Chappu, ceci entre, d’une part, son époux Henri Bernard, tonnelier et vigneron dans la rue du Bois à Auxerre (au bourg Notre-Dame-la-d’Hors), et d’autre part ses deux fils Germain Bernard et Pierre Bernard, encore mineurs, placés sous la tutelle des vignerons Jaspard Brisson et Nicolas Chappu. [13]
- Le 30 janvier 1569, devant Pierre Leclerc, notaire à Auxerre, en présence du tonnelier Jean Guienoys [14] et du vigneron Pierre Cothan, a été fait le partage après décès des maisons laissées en héritage par la défunte Agnès Chancy, épouse de Guillaume Bernard, ceci entre ses trois enfants survivants, à savoir d’une part sa fille Claudine Bernard, veuve de Pierre Poullet, et d’autre part ses deux enfants Jean Bernard et Marie Bernard, mineurs, placés sous la tutelle provisoire de Claude Noyers et de Claude Bernard. [15]
- Le 9 mars 1569, chez Pierre Leclerc, notaire royal officiant à Auxerre, en présence du marchand Pierre Ravion et du menuisier Edmond Auberat, a eu lieu le partage après décès des biens laissés en héritage par feu le tonnelier et vigneron auxerrois Henri Bernard, ceci entre Bride Leloup (sa seconde épouse), Claude Picard (fils mineur de ladite Bride Leloup et de feu Pierre Picard, placé sous la tutelle de Michel Picard), Germain Bernard et Pierre Bernard (enfants mineurs dudit défunt Henri Bernard et de sa première femme, feu Sébastienne Chappu, placés quant à eux sous la tutelle d’un vigneron auxerrois, Nicolas Chappu), et Marie Bernard et un bébé à naître (enfants mineurs dudit défunt Henri Bernard et de Bride Leloup, son épouse en secondes noces, placés quant à eux sous la tutelle d’un tonnelier auxerrois dénommé Jean Labbé dit Michelet). Est restée en dehors de ce partage une maison avec un jardin, située en la rue du Champ à Auxerre, au Carré des Trois Maris, reçue en usufruit par Jeanne Main dit Breugnon, la seconde épouse de feu Alyot Leloup, père de ladite Bride Leloup. [16]
La succession BERNARDIN
- Le 8 mars 1557 [n.s.], chez Nicolas Royer, notaire royal à Auxerre, a été fait le partage après décès des biens laissés en héritage par feu Nicolas Bernardin, veuf de feu Marguerite Rothier et mari en secondes noces de Brigide Divollé, ceci au profit de ses trois enfants mineurs issus du premier lit, à savoir Jeanne Bernardin, Jean Bernardin et Arthus Bernardin, tous placés sous la tutelle et curatelle de Germain Dupont le jeune et de Jean Gaillard, mais également au profit de sa fille mineure née du second lit, à savoir Nicole Bernardin, qui a été placée quant à elle sous la tutelle et curatelle d’Edmond Divollé et Michel Bernardin. [17]
La succession BERTHIER
- Le 30 janvier 1563 [n.s.], chez le notaire auxerrois Pierre Leclerc, a été effectué le partage après décès des biens laissés en héritage par le défunt marchand auxerrois Edmond Berthier, veuf en premières noces d’une femme non dénommée puis marié en secondes noces à Jeanne Débriat (veuve en premières noces de Jean Dechezjean dit Guyot), lesquels ont été divisés entre ses trois enfants survivants nés du premier lit, à savoir Eugène Berthier, femme du boucher auxerrois Guillaume Daulmoy, ainsi que Jean Berthier et son frère Edme Berthier, tous deux domiciliés à Auxerre, maris respectifs de Marguerite Dechezjean dit Guyot et d’Agnès Dechezjean dit Guyot (filles quant à elles dudit défunt Jean Dechezjean dit Guoyt et de ladite Jeanne Débriat). [18]
La succession BERTRAND dit GUIENOYS
- Le 20 mai 1567, chez Pierre Leclerc, notaire royal établi à Auxerre, en présence du marchand auxerrois Laurent Armant et de Pierre Girard (résidant quant à lui au faubourg Saint-Amatre à Auxerre), a eu lieu le partage après décès des biens ayant appartenu à feu François Bertrand dit Guienoys, époux de Germaine Martin, ceci entre son fils majeur Jean Bertrand dit Guienoys l’aîné, d’une part, vivant à Auxerre comme vigneron, et d’autre part ses quatre enfants mineurs placés sous la tutelle et curatelle provisoire d’Eusèbe Govyne et de Germain Tranchant, exerçant tous les deux l’activité de vigneron et tonnelier à Auxerre, à savoir Germain Bertrand dit Guienoys, puis Perrette Bertrand dit Guienoys, Marie Bertrand dit Guienoys et enfin Jean Bertrand dit Guienoys le jeune. [19]
La succession BILLETOU
- Le 11 septembre 1564, chez Pierre Leclerc, notaire royal à Auxerre, sont comparus l’honorable homme Pierre Billetou, d’une part, marchand demeurant en ladite ville d’Auxerre, et d’autre part les honorables hommes Germain Brigault et Jean Gally, marchands voituriers par eau résidant l’un et l’autre en la même ville, nommés tuteurs provisoires du défunt Germain Billetou et de Jean Billetou, fils mineurs dudit Pierre Billetou et de feu Claudine Destais, lesquels ont fait entre eux le partage après décès des biens laissés en héritage par ladite défunte Claudine Destais. [20]
La succession BONGARDZ
- Le 5 novembre 1564, devant Pierre Leclerc, notaire royal à Auxerre, a eu lieu le partage après décès de deux chambres hautes avec grenier, situées dans une maison de la grand-rue Saint-Germain à Auxerre et ayant appartenu à la défunte Marie Bongardz, veuve en premières noces de Jean Ferrant et en deuxièmes noces de Pierre Badandier, puis femme en troisièmes noces de Pierre Poictou, ceci au profit de ses quatre héritiers, à savoir sa fille Claudine Ferrant, mariée au vigneron Toussaint Coutancien, puis son fils Pierre Badandier, tonnelier résidant à Auxerre, et enfin ses deux petits-enfants orphelins issus de sa défunte fille Philippe Ferrant et de feu Jean Théveneau, nommés Marie Théveneau (devenue l’épouse du vigneron et tonnelier Nicolas Macé) et Edme Théveneau (encore mineur, placé quant à lui sous la tutelle et curatelle dudit Toussaint Coutancien). [21]
La succession BOUGER
- Les 28 et 29 janvier 1563 [n.s.], sous l’œil avisé de Pierre Leclerc, notaire vivant à Auxerre, ont été faits l’inventaire puis le partage après décès des biens de feu Thiennette Louat, fille d’André Louat, morte en son logis du bourg Notre-Dame-la-d’Hors à Auxerre, ceci au profit de son mari Denis Bouger, travaillant comme maréchal-ferrant audit bourg Notre-Dame-la-d’Hors, et de sa fille mineure Eusèbe Bouger, placée sous la tutelle et curatelle dudit André Louat. [22]
La succession BOURGOIN
- Le 15 décembre 1562, chez Pierre Leclerc, notaire royal à Auxerre, a été effectué le partage après décès des biens laissés en héritage par le défunt marchand auxerrois Jean Bourgoin, veuf en premières noces de feu Jeanne Noblet et en secondes noces de la défunte Germaine Guillot (veuve en premières noces de feu Jean Ribault), ceci entre ses trois enfants survivants issus du premier lit, d’une part, à savoir maître Bon Bourgoin (avocat), Marie Bourgoin (qui a épousé le boucher auxerrois Guillaume Mutelé), et Marguerite Bourgoin (toujours mineure, placée sous la tutelle et curatelle du marchand auxerrois Claude Béguin, fils de Pierre Béguin et Marie Bourgoin), et d’autre part les deux héritiers de ladite feu Germaine Guillot, sa seconde épouse, issus du premier mariage de celle-ci avec Jean Ribault, à savoir Jean Calendre, fils encore mineur de Pierre Calendre et de feu Jeanne Ribault, petit-fils par sa défunte mère desdits Jean Ribault et Germaine Guillot, placé sous la tutelle et curatelle de son père, et Germain Ribault, fils de ladite Germaine Guillot et de son premier mari, placé quant à lui sous la tutelle et curatelle d’Edmond Martin. [23]
La succession BRIGAULT
- Le 1er février 1496 [n.s.], sous les auspices de Jean Bourdin, notaire à Auxerre, a eu lieu le partage après décès des biens ayant appartenu à feu Jean Brigault, veuf en premières noces de feu Sibylle et marié en secondes noces à Jeanne (qui s’est remariée à Droin Guillin dit Boubarle), ceci entre sa fille déjà majeure née du premier lit, à savoir Marion Brigault, épouse de Guillemin Robert, et ses deux fils encore mineurs issus du second lit, s’appelant Germain Brigault (né vers 1476) et Jean Brigault (né vers 1478). [24]
La succession BROHAULT
- Le 7 mars 1528 [n.s.], chez Pierre Fauchot, notaire royal à Auxerre, a été effectué le partage après décès des biens ayant appartenu à la défunte Jeanne, veuve en premières noces de Vincent Brohault et femme en secondes noces de Perrin Naudon (vigneron au bourg Saint-Pierre-en-Vallée, à Auxerre), ceci au profit de ses quatre filles issues du premier lit, à savoir Jeanne Brohault (unie au vigneron Jean Dorgenot, du bourg Saint-Loup), Guillemette Brohault (mariée à Claudin Quartier, lui aussi vigneron audit bourg Saint-Loup), Madeleine Brohault et Sibylle Brohault (toutes deux mineures), et au profit aussi de sa fille unique née du second lit, Anne Naudon (mineure elle aussi). [25]
La succession CARPE
- Le 27 juillet 1566, devant Pierre Leclerc, notaire à Auxerre, ceci en présence de maître Pascal Torinon, procureur au bailliage et siège présidial d’Auxerre, et du menuisier auxerrois Edmond Auberat, a été fait le partage après décès de tous les biens issus du défunt vigneron Jean Carpe, domicilié à Auxerre lui aussi, lesquels ont été divisés entre Catherine Quatremains, sa veuve, et Marie Carpe, sa fille, devenue la femme du pâtissier auxerrois Honoré Piot. [26]
Les successions CHANCY
- Le 19 juillet 1563, devant Pierre Leclerc, notaire à Auxerre, a eu lieu le partage après décès de tous les biens entrant dans la succession de la défunte Marie Turreau, veuve de Faulle Chancy, ceci entre ses deux gendres Fiacre Procureur, vivant à Auxerre comme tonnelier et vigneron, et Antoine Vizé, vigneron lui aussi, domicilié en la même ville. [27]
- Le 3 juin 1569, chez Pierre Armant, notaire royal officiant à Auxerre, a été fait le partage après décès des immeubles laissés en héritage par le défunt Jean Chancy le jeune, fils de feu Jean Chancy l’aîné et de son épouse Edmonde Petitfou, ceci entre sa femme Clémence Hérard, d’une part, et d’autre part sa mère Edmonde Petitfou, cette dernière ayant cédé tous ses droits à ses filles Anne Chancy (femme du marchand auxerrois Nicolas Hébert) et Restitue Chancy (qui a épousé le marchand auxerrois Germain Platard). [28]
La succession CHASTELAIN
- Le 30 avril 1565, chez Pierre Leclerc, notaire royal demeurant à Auxerre, en présence de maîtres Pierre Thierry et Hugues Duvoyer, procureurs au bailliage d’Auxerre, et d’Etienne Prince, vivant au hameau de Nangis en la paroisse de Quenne, a été fait le partage après décès des biens de feu Jeanne Chancy, fille du défunt Jean Chancy, ceci entre d’une part Guillaume Chastelain, son mari, marchand à Auxerre, et d’autre part les six enfants survivants qu’elle a eus de lui, à savoir Barbe Chastelain, mariée à Claude Lemaistre, Jean Chastelain le jeune, déjà majeur, puis Edmonde Chastelain, devenue la femme de Thibault Thierry, Pierre Chastelain, majeur, Madeleine Chastelain, qui s’est unie à Claude Bailly, et enfin un enfant mineur portant le nom de Julien Chastelain. [29]
La succession CHUIN
- Le 27 janvier 1514 [n.s.], sous l’œil avisé de maître Pierre Fauchot, notaire royal domicilié à Auxerre, en présence de Perrette Bourgeois, veuve de feu Jacquet Marchant, a eu lieu le partage après décès de tous les biens laissés en héritage par le défunt Jean Chuin, au profit de sa veuve prénommée Isabeau, remariée au marchand pelletier auxerrois Jean Bergeron, et de ses trois neveux Toussaint Germain, déjà majeur, Félix Germain et Claude Germain, encore mineurs, fils de feu Jean Germain et d’Edmonde Chuin. [30]
La succession CLATOT
- Le 4 novembre 1522, devant Pierre Armant, notaire royal à Auxerre, a été effectué le partage après décès des différents biens entrant dans la succession de feu Jean Clatot, apothicaire et marchand à Auxerre, et de sa défunte mère Simonette de Brinon, ceci entre les trois enfants survivants dudit feu Jean Clatot et de sa femme Claudine Gontier (qui s’est remariée à Robert Brocard), à savoir Anne Clatot, devenue l’épouse de l’apothicaire auxerrois Pierre Clerc, ainsi que Michel Clatot et Marie Clatot, placés tous les deux sous la tutelle et curatelle de Jean Barrault, licencié en lois, lieutenant du prévôt d’Auxerre, de Claude de Brinon et de leur beau-frère Pierre Clerc. [31]
Les successions COCHON
- Le 11 novembre 1524, sous les auspices de Michel Armant, notaire à Auxerre, a eu lieu le partage après décès de tous les biens laissés par les défunts Pierre Cochon et Perrette de La Fontaine, ceci au profit de leurs deux filles déjà majeures, d’une part, à savoir Guillemette Cochon (devenue l’épouse de Guillaume de Morgnival, licencié en lois), et Anne Cochon (qui s’est mariée au notaire Benoît de Coiffy), et d’autre part au profit de leurs cinq autres enfants survivants, toujours mineurs, à savoir François Cochon et Jean Cochon, Catherine Cochon, fiancée à Edme Lepage, ainsi que Pierre Cochon et Louis Cochon, le tout en présence de François de La Fontaine, frère de ladite défunte Perrette de La Fontaine. [32]
- Le 29 juillet 1567, devant Pierre Armant, notaire à Auxerre, ceci en présence de messire Jean Repoux, chanoine d’Auxerre, et de maître Hugues Ménebroc, procureur au bailliage et siège présidial d’Auxerre, a été effectué le partage après décès en cinq lots des biens immeubles laissés en héritage par feu messire Gilles Cochon, prêtre, chanoine d’Auxerre et prieur curé de Villefargeau, lesquels biens ont été divisés entre le marchand auxerrois Jean Cochon et Perrette Cochon, veuve de l’élu d’Auxerre Laurent Chrestien, puis Catherine Cochon, qui s’est mariée à Guillaume Charrier, contrôleur au grenier à sel de Clamecy, et Edmée Cochon, qui s’est mariée quant à elle à Pierre Musnier, lieutenant en la justice de Joigny, et enfin tous les enfants mineurs de feu Pierre Cochon, jadis procureur en la cour du parlement de Paris, et d’une femme dénommée Françoise, placés sous la tutelle et curatelle du noble homme maître Guillaume Dubroc, lieutenant criminel au bailliage d’Auxerre. [33]
La succession COLON-CONTAT
- Le 27 janvier 1564 [n.s.], sous l’œil avisé de maître Pierre Leclerc, notaire à Auxerre, en la présence des vignerons Bastien Goujon et Michel Séry, d’Auxerre eux aussi, a été fait le partage après décès des biens ayant appartenu à feu Anne Colon, fille des défunts Nicolas Colon et Jeanne Contat, ceci entre ses trois hoirs du côté paternel, à savoir le vigneron auxerrois Philbert Colon, puis Edmond Colon et Jeanne Colon, veuve d’Edmond Contat, et d’autre part ses hoirs du côté maternel, nommés Marie Contat (veuve de feu Claude Thomain), Pierre Contat, Germain Contat et Germaine Contat (mariée à Jean Gaulchou), tous ces héritiers étant domiciliés à Auxerre. [34]
La succession CORDIER
- Le 24 avril 1570, devant le notaire auxerrois Pierre Leclerc, en présence du charretier Pierre Goix et du maçon Crespin Joineau, domiciliés à Auxerre, a été effectué le partage après décès des biens qui avaient appartenu à feu Edmée Lejart, ceci au profit de son mari Jean Cordier, d’une part, vigneron à Auxerre, et d’autre part au bénéfice des deux filles encore en vie qu’elle a eues avec lui, à savoir Marie Cordier, qui a épousé le vigneron Nicolas Ysabeau, et Marguerite Cordier, mariée au vigneron François Lasseré. [35]
Les successions COULLAULT
- Le 10 août 1549, chez maître Guillot, notaire royal demeurant à Auxerre, a eu lieu le partage après décès des biens laissés par la défunte Edmonde Gerbault, femme de Florentin Coullault. Ce partage est signalé dans l’inventaire après décès de tous les biens dudit Florentin Coullault, dressé le 17 octobre 1560 devant Pierre Leclerc, notaire à Auxerre. [36]
- Le 15 novembre 1560, chez Pierre Leclerc, notaire domicilié à Auxerre, a été fait le partage après décès des biens laissés en héritage par le défunt Florentin Coullault, marchand demeurant à Auxerre lui aussi, veuf d’Edmonde Gerbault et remarié à Marie Martin, ceci entre ladite Marie Martin (sa seconde épouse), ses deux enfants issus du premier lit, à savoir Marie Coullault (épouse du marchand Pierre Prévost, de la ville de Toucy) et Alain Coullault (parti s’installer à Villiers-Saint-Benoît), et ses cinq enfants mineurs du second lit, à savoir Siméon Coullault, puis Michelle Coullault, Claude Coullault et Lazare Coullault, ainsi que Florentin Coullault, tous placés sous la tutelle et curatelle de Jean Rigollet (de la ville d’Auxerre) et de Jean Proqueau (de celle de Toucy). [37]
Les successions DAPPOIGNY
- Le 30 décembre 1545, sous les auspices de maître François Fauchot, notaire à Auxerre, a été effectué le partage après décès des biens laissés en héritage par feu Etienne Dappoigny, époux de Marie Théveneau, ceci au profit de leurs six enfants survivants : Colas Dappoigny, Jean Dappoigny et Robert Dappoigny, et puis Etiennette Dappoigny (femme de Jean Conseil), Marie Dappoigny (épouse de Thévenin Prémery) et Vigile Dappoigny (encore mineur, mis sous la tutelle et curatelle de son frère aîné, Colas Dappoigny). [38]
- Le 18 février 1570, devant Pierre Leclerc, notaire vivant à Auxerre, en présence du sergent royal Louis Regnault et du boulanger Nicolas Robert, résidant à Auxerre eux aussi, a été opéré le partage après décès des biens de feu maître Claude Dappoigny, seigneur d’Asnières, et aussi de sa défunte épouse Marguerite Guénin et de Madeleine Dappoigny, leur fille encore mineure (anciennement sous la tutelle et curatelle du marchand auxerrois Germain Boyrot et morte depuis quinze jours environ), lesquels biens ont été divisés entre les trois enfants survivants du couple, mineurs eux aussi, à savoir Pierre Dappoigny (représenté par maître Edme Vincent, devenu son tuteur et curateur, lieutenant général en la prévôté d’Auxerre), Marie Dappoigny (mise sous la tutelle et curatelle de maître Claude Deheu, procureur du roi au bailliage et siège présidial d’Auxerre) et Claude Dappoigny (dont les intérêts ont été confiés au marchand auxerrois Jean Barrault, son tuteur et curateur particulier). [39]
La succession DAUDIER
- Le 25 juin 1567, devant le notaire auxerrois Pierre Leclerc, sont comparus Etienne Daudier, d’une part, laboureur au hameau des Chesnez à Auxerre (en la paroisse Notre-Dame-la-d’Hors), et d’autre part Jean Daudier, son fils, lui aussi laboureur demeurant audit hameau des Chesnez, ayant droit de sa sœur Girarde Daudier, mariée à Laurent Ladam, lesquelles parties ont fait entre elles le partage après décès de tous les biens ayant appartenu à feu Louise Jalouzot, femme dudit Etienne Daudier et mère dudit Jean Daudier et de ladite Girarde Daudier. [40]
La succession DE BRINON
- Le 3 février 1520 [n.s.] , sous les auspices de Pierre Fauchot, notaire à Auxerre, a eu lieu le partage après décès des biens de feu Chrétienne Viguereux (veuve d’Etienne de Brinon) et de feu le chanoine d’Auxerre Adam de Brinon, son beau-frère, ceci entre les trois enfants nés desdits Etienne de Brinon et Chrétienne Viguereux : Marion de Brinon (devenue la femme du praticien Michel Armant), Marie de Brinon (épouse de Jean Bourgoin) et Claude de Brinon. [41]
Les successions DECHEZJEAN dit GUYOT
- Le 25 janvier 1507 [n.s.], chez le notaire auxerrois maître Mynot, a été opéré un partage après décès de différents biens entre Edmond Dechezjean dit Guyot, d’une part, et d’autre part Guillaume Dechezjean dit Guyot, Ce partage est signalé le 16 juillet 1563 dans l’inventaire après décès (fait par le notaire auxerrois Pierre Leclerc) des biens laissés en héritage par feu Jeanne Débriat, veuve de Jean Dechezjean dit Guyot, fils dudit Edmond Dechezjean dit Guyot. [42]
Le 23 janvier 1564 [n.s.], sous l’œil avisé de Pierre Leclerc, notaire à Auxerre, a été fait le partage après décès de tous les biens de feu Jeanne Débriat, veuve en premières noces d’un certain Jean Dechezjean dit Guyot (fils de feu Edmond Dechezjean dit Guyot) et en secondes noces d’Edmond Berthier, ceci au profit de ses hoirs issus du premier lit, à savoir : d’une part les enfants encore mineurs de sa défunte fille Jeanne Dechezjean dit Guyot, veuve de Pierre Béguin, tous placés sous la tutelle et curatelle de Claude Béguin et de leur oncle Jean Berthier ; d’autre part son seul fils Edmond Dechezjean dit Guyot, marchand à Auxerre, qui a épousé Guillemette Gonneau ; et enfin ses cinq filles survivantes, s’appelant Marguerite Dechezjean dit Guyot, femme de Jean Berthier (fils dudit défunt Edmond Berthier), puis Barbe Dechezjean dit Guyot, femme de Simon Marie, ensuite Edmée Dechezjean dit Guyot, qui s’est mariée à Claude Duclou, Perrette Dechezjean dit Guyot, femme de Philippe Terrier, et Agnès Dechezjean dit Guyot, qui s’est unie à Edme Berthier (fils dudit défunt Edmond Berthier). [43]
La succession DELAFAYE
- Le 2 juin 1522, sous les auspices de Pierre Armant, notaire à Auxerre, a été opéré le partage après décès des biens de feu Isabeau de Brinon, veuve de Colas Delafaye, ceci entre ses quatre enfants encore en vie, Huguet Delafaye, Vincent Delafaye, Marie Delafaye, unie à Etienne Enguerrand dit Villegardin, et Anne Delafaye, qui a épousé le drapier auxerrois François Johan, et aussi entre ses quatre petits-enfants encore mineurs nés de sa défunte fille Jeanne Delafaye et de Laurent Fauleau, marinier à Auxerre, à savoir Marie Fauleau, Etienne Fauleau et Claudine Fauleau, ainsi que Germaine Fauleau, tous placés sous la tutelle et curatelle de leur oncle maternel Huguet Delafaye. [44]
La succession DE MONTMORET
- Le 9 janvier 1549 [n.s.], devant le notaire auxerrois Guillaume Chacheré, a été fait le partage après décès des biens de feu Guillaume de Montmoret, ceci entre Germaine Lemoine, d’une part, sa femme, et d’autre part leurs quatre enfants : Philippe de Montmoret et Jeanne de Montmoret (mariée à Philippe Chasneau), ainsi que Perrette de Montmoret (qui a convolé avec Louis Martin), et Germaine de Montmoret (devenue l’épouse légitime de Germain Dusson). [45]
La succession DE PILES
- Le 20 juin 1514, sous l’œil avisé de Pierre Fauchot, notaire à Auxerre, a été opéré le partage après décès d’une maison ayant appartenu à feu Etienne de Piles, avec une voûte et un jardin derrière, ainsi que d’une place avec concise appartenant audit défunt, le tout situé à Auxerre en la rue du Puits-aux-Dames, tenant par derrière aux murs de la fortification d’Auxerre, ceci entre Sibylle, d’une part, veuve du défunt, et les enfants du couple, d’autre part, à savoir Edmond de Piles, Jean de Piles et Michelette de Piles. [46]
Les successions DESBORDES
- Le 1er août 1517, chez Pierre Fauchot, notaire royal demeurant à Auxerre, a eu lieu le partage après décès des biens de feu Jean Desbordes, mort en sa maison d’Auxerre sise au bourg Notre-Dame-la-d’Hors, ceci entre sa seconde épouse, prénommée Didière, et tous ses héritiers issus de son union avec feu sa première femme, prénommée Jeanne, à savoir ses trois enfants Guillaume Desbordes, Jean Desbordes et Jeanneton Desbordes, veuve de Colas Delapierre, et les enfants mineurs de feu Etienne Desbordes, son fils, nommés Thiennette Desbordes et Jean Desbordes, placés sous la tutelle et curatelle d’un certain Colas Machavoine et dudit Guillaume Desbordes. [47]
- Le 7 février 1531 [n.s.], devant le notaire auxerrois Laurent Rousse, a été fait le partage après décès des biens de feu Jeanne Blondeau, femme de Guillaume Desbordes, ceci entre son mari et ses quatre enfants mineurs, placés sous la tutelle et curatelle du prêtre Hugues Delapierre et de Claude Blondeau, à savoir Jeanne Desbordes, Noël Desbordes, ainsi que Marie Desbordes et François Desbordes. Cet acte apparaît dans l’inventaire après décès de Pierre Buisson, fait le 4 août 1564 par Pierre Leclerc, notaire à Auxerre. [48]
- Le 29 décembre 1540, sous l’œil avisé de Germain Boisart, notaire à Auxerre, a été fait le partage après décès des différents biens laissés en héritage par feu Guillaume Desbordes et la défunte Jeanne Blondeau, père et mère de Marie Desbordes (femme de Pierre Buisson). Cet acte est signalé dans l’inventaire après décès dudit Pierre Buisson, dressé le 4 août 1564 par maître Pierre Leclerc, notaire royal à Auxerre. [49]
La succession DESPLANCHES
- Le 23 octobre 1566, devant Pierre Armant, notaire domicilié à Auxerre, a eu lieu le partage après décès d’une maison située devant l’église Saint-Germain à Auxerre, dans le bourg Saint-Loup, édifice qui a été laissé en héritage par les défunts Jean Desplanches et Marguerite Dulys au profit de leurs deux filles, l’une étant Claudine Desplanches, vivant à Auxerre, veuve de Nicolas Froby, et l’autre Germaine Desplanches, femme du couvreur auxerrois Michel Picard. [50]
La succession DE THOU
- Les 28 octobre et 12 novembre 1569, devant Pierre Armant, notaire à Auxerre, a eu lieu le partage après décès des différents biens laissés en héritage par feu Jean de Thou, ceci entre d’une part Germaine Gillet, son épouse, et d’autre part leurs six héritiers, à savoir leurs quatre filles Germaine de Thou (qui a épousé le marchand Jean Hérard), Edmée de Thou (femme du praticien Jean Guillebert), Marie de Thou (épouse du marinier Pierre Mortier) et Barbe de Thou (mariée au praticien Girardin Gendre), puis leur fils unique Jean de Thou et leur petite-fille appelée Germaine Guiard, fille mineure des défunts Cléophas Guiard et Isabeau de Thou, mise quant à elle sous la tutelle et curatelle de son oncle maternel Pierre Mortier. [51]
La succession DOISY
- Les 29 janvier et 6 mai 1569, chez Pierre Armant, notaire à Auxerre, en présence du vigneron auxerrois Germain Cirebon, a été opéré en deux fois le partage après décès des biens appartenant aux défunts Pierre Doisy et Thiennette Hérard, ceci entre leurs enfants Clémence Doisy (femme de Claude Cirebon) et Jean Doisy (encore mineur, mis sous la tutelle de Germain Valuet et du pâtissier auxerrois Thibault Thierry). [52]
La succession DORCHANT [53]
- Le 22 février 1518 [n.s.], chez le notaire auxerrois Pierre Fauchot, a été effectué le partage après décès des biens ayant appartenu à feu Guillaume Dorchant, ceci entre sa femme Jeannette, d’une part, remariée à Jean Poillot (vigneron vivant au bourg Saint-Pierre-en-Vallée à Auxerre), et d’autre part sa fille majeure Blaise Dorchant, femme de Robert Rabolin (exerçant l’activité de tonnelier et vigneron audit bourg Saint-Pierre-en-Vallée), et ses trois filles encore mineures dénommées Perrette Dorchant, Henriette Dorchant et Jeanne Dorchant, placées quant à elles sous la tutelle et curatelle de Vincent Dorchant et de Jean Minier, domiciliés l’un et l’autre audit bourg Saint-Pierre-en-Vallée, en ladite ville d’Auxerre. [54]
La succession DORÉ
- Le 8 novembre 1568, devant Pierre Leclerc, notaire royal à Auxerre, en présence des vignerons auxerrois Pierre Ravion et Jean Laurent le jeune, a été fait le partage après décès des biens laissés en héritage par feu Edme Doré, marchand à Auxerre, fils du défunt Nicolas Doré, ceci d’une part au profit de l’honnête femme Edmée Bonnet, sa veuve, fille majeure de feu Guillaume Bonnet et sœur de Marie Bonnet (veuve quant à elle du défunt Robert Rougeot puis décédée à son tour), et d’autre part au bénéfice de l’honorable homme Augustin Doré, de François Doré et d’Anne Doré, mariée à Edme Deguy, tous trois frères et sœur dudit défunt Edme Doré et de feu Laurent Doré, fils mineur dudit feu Nicolas Doré, représenté quant à lui par son ancien tuteur et curateur Etienne Naudon. [55]
Les successions DUCROT
- Le 15 mars 1518 [n.s.] , chez Hélie Leclerc, notaire royal à Auxerre, a été fait un partage après décès de biens entre d’une part Pierre Quatrenvault et d’autre part Edmonde Guespier, veuve de Jean Ducrot, et ses fils mineurs Jean Ducrot et Thiénon Ducrot, placés sous la tutelle de Guillaume Belin et Jean Bertheau. Cet acte de partage est signalé dans l’inventaire après décès des biens du second Jean Ducrot, fait le 6 mars 1560 [n.s.] par Pierre Armant, notaire à Auxerre. [56]
- Le 10 mars 1523 [n.s.], sous les auspices de maître Chacheré, notaire à Auxerre, a été effectué le partage après décès des biens laissés en héritage par feu Jean Ducrot, ancien mesureur de blé à Auxerre, ceci entre Edmonde Guespier, sa veuve, et ses deux fils encore mineurs Jean Ducrot et Thiénon Ducrot. Ce partage est signalé dans l’inventaire après décès des biens du second Jean Ducrot, dressé le 6 mars 1560 [n.s.] par Pierre Armant, notaire royal à Auxerre. [57]
- Le 31 mars 1524 [a.s.], par les bons soins de maître Chacheré, notaire à Auxerre, a été effectué le partage après décès des biens laissés en héritage par feu Jean Ducrot (mari d’Edmonde Guespier), ceci au profit de ses deux fils Jean Ducrot et Thiénon Ducrot, encore mineurs, placés sous la tutelle de Guillaume Belin et Michel Guespier. Cet acte apparaît dans l’inventaire après décès de tous les biens appartenant au second Jean Ducrot, document dressé le 6 mars 1560 [n.s.] par Pierre Armant, notaire à Auxerre. [58]
- Le 2 décembre 1539, devant maître Guillon, notaire royal à Auxerre, a été effectué le partage après décès des maisons laissées en héritage par feu Jean Ducrot, ceci entre sa veuve Edmonde Guespier (remariée en secondes noces à Jourdin Fricquart) et son fils Jean Ducrot (devenu marchand apothicaire à Auxerre). Ce partage est signalé dans l’inventaire après décès des biens propres au second Jean Ducrot, fait le 6 mars 1560 [n.s.] par Pierre Armant, notaire à Auxerre. [59]
Les successions EVRARD
- Le 18 septembre 1530, devant le notaire auxerrois Crespin Armant, a été effectué le partage après décès d’une maison appartenant aux défunts Adenet Evrard et Louise, ceci au profit de leurs deux enfants Claude Evrard, voiturier par eau vivant à Auxerre, et Jeanne Evrard, femme de Guillaume Villard. [60]
- Le 21 septembre 1530, devant le notaire auxerrois Crespin Armant, a eu lieu le partage après décès des biens laissés en héritage par feu Marguerite Maillot, ceci entre son mari Claude Evrard, voiturier par eau résidant à Auxerre, et leurs trois fils mineurs Robert Evrard, Dominique Evrard et Pierre Evrard. [61]
La succession FAJOT
- Le 22 novembre 1562, chez Pierre Leclerc, notaire royal à Auxerre, a été fait le partage après décès de trois corps de maison appartenant à feu Marie Fajot, veuve en premières noces de Germain Roncin et en secondes noces du défunt maçon Hérard Fauvin, ceci entre ses deux enfants majeurs issus du premier lit, à savoir Perrette Roncin (veuve en premières noces de feu Jean Goix et femme en secondes noces de Loup Regnard) et Etienne Roncin, et entre ses trois enfants mineurs issus du second lit, à savoir Edmée Fauvin, Germain Fauvin et Catherine Fauvin, placés quant à eux sous la tutelle et curatelle de Jean Fajot, pâtissier demeurant à Auxerre. [62]
Les successions FAULEAU
- Le 18 mars 1523 [n.s.], devant le notaire auxerrois Pierre Armant, a été opéré le partage après décès des biens ayant appartenu à feu Jeanne Delafaye (et issus de la succession de son défunt père Colas Delafaye), ceci entre ses quatre enfants : Marie Fauleau, mariée depuis peu à Robert Breugnon, puis Etienne Fauleau, Claudine Fauleau et Germaine Fauleau. [63]
- Le 14 avril 1559, chez le notaire auxerrois Nicolas Royer, a été effectué le partage après décès des biens laissés par feu Claude Fauleau, ceci entre ses quatre petits-enfants nés de sa défunte fille Jeanne Fauleau, femme du défunt Crespin Armant, à savoir Claudine Armant (unie à Louis Ludot), Jean Armant (majeur), et Pierre Armant et Michel Armant (placés sous la tutelle et curatelle du marchand Germain Armant). [64]
La succession FOUDRIAT
- Le 25 août 1559, sous l’œil avisé de Nicolas Royer, notaire à Auxerre, à la suite d’une sentence qui a été rendue le 12 août précédent par le siège de la prévôté d’Auxerre, a eu lieu le partage après décès des biens laissés par feu Claude Foudriat, fils des défunts Jean Foudriat et Jeanne Cougny, ceci au profit de son fils Jean Foudriat (avocat au bailliage et siège présidial d’Auxerre) et de sa fille Claudine Foudriat (sous la tutelle du marchand auxerrois Crespin de Marizy). [65]
La succession GAINGNEAU
- Le 17 mars 1518 [n.s.], sous les auspices de Pierre Fauchot, notaire à Auxerre, a été fait le partage après décès des biens laissés en héritage par feu Guillaume Gaingneau, fils de Jacques Gaingneau, ceci au profit de sa troisième femme Michelette, puis de ses quatre enfants encore en vie du deuxième lit, tous issus de Johain Quinquery, sa deuxième femme, à savoir Jean Gaingneau (vigneron à Auxerre, demeurant au bourg Saint-Pierre-en-Vallée) et trois jeunes filles mineures s’appelant Perrette Gaingneau, Jeanne Gaingneau et Marguerite Gaingneau (toutes placées sous la tutelle des deux frères Pierre Quinquery et Jean Quinquery, vignerons à Saint-Cyr-les-Colons), et enfin au profit de sa fille unique née du troisième lit, issue de ladite Michelette, sa troisième épouse, à savoir Thiennette Gaingneau, âgée d’à peine trois semaines environ et placée sous la tutelle et curatelle de sa mère. [66]
La succession GALLEMET
- Le 22 février 1530 [n.s.], chez le notaire auxerrois Pierre Fauchot, a été opéré le partage après décès des biens du défunt Jacques Gallemet, veuf en premières noces de Jeanne Chardon et mari en secondes noces d’une femme prénommée Jeanne, résidant au bourg Saint-Pierre-en-Château à Auxerre, ceci au profit de sa seconde épouse et des six enfants du premier lit, à savoir d’une part sa fille Barbe Gallemet, femme de Simon Trumeau (sergent à verge à Auxerre, habitant audit bourg Saint-Pierre-en-Château), et d’autre part ses cinq enfants encore mineurs : Germain Gallemet, Jacques Gallemet, Laurent Gallemet, Marie Gallemet et Jeanne Gallemet, placés sous la tutelle et curatelle de Jean Chardon et dudit Simon Trumeau. [67]
Les successions GARET
- Le 14 décembre 1560, chez Pierre Leclerc, notaire royal à Auxerre, a été effectué le partage après décès des différents biens laissés en héritage par le défunt tonnelier auxerrois Nicolas Garet le jeune, ceci entre sa veuve Claudine Poullet et leur fils unique nommé François Garet, placé sous la tutelle et curatelle de deux hommes résidant à Auxerre, le marchand Jean Morlet et le vigneron Claude Bernard. [68]
- Le 21 octobre 1563, devant Pierre Leclerc, notaire royal à Auxerre, a été effectué le partage après décès d’une maison, avec cour et jardin, ayant appartenu à feu Nicolas Garet et sise en la rue du Bois, au bourg Notre-Dame-la-d’Hors à Auxerre, ceci seulement au profit de deux filles du défunt, à savoir Jeanne Garet, femme du vigneron Simon Charbuy, et Marie Garet l’aînée, épouse du vigneron Robert Regnauldot, cette dernière ayant acquis tous les droits d’Eugène Garet, sa sœur, mariée au tonnelier Etienne Mouart. [69]
- Le 14 décembre 1563, chez Pierre Leclerc, notaire royal à Auxerre, a eu lieu le partage après décès de toutes les rentes ayant appartenu à feu Nicolas Garet, ceci entre d’une part ses trois filles majeures nées de ses premières noces avec feu Marie, à savoir Eugène Garet, femme du tonnelier auxerrois Etienne Mouart, Jeanne Garet, mariée au vigneron Simon Charbuy, et Marie Garet l’aînée, qui a épousé le vigneron Robert Regnauldot, et d’autre part ses trois enfants mineurs issus de son second mariage avec Pierrette Lenoir, à savoir Edme Garet, Jean Garet, puis Marie Garet la jeune, tous mis sous la tutelle et curatelle d’Etienne Garet et de Germain Maillot, domiciliés à Auxerre. [70]
La succession GEORGIN
- Le 25 février 1530 [n.s.], chez le notaire auxerrois Pierre Fauchot, a été opéré le partage après décès des biens de feu Germain Georgin, ceci entre son épouse Edmonde et les six enfants qu’il a eus d’elle, à savoir Jean Georgin l’aîné, vigneron, Perrette Georgin, qui s’est unie au vigneron Jean Potherat, Marie Georgin, mariée à Jean Berger, puis Henri Georgin, vigneron, Jean Georgin le jeune (né vers 1508, encore mineur), et François Georgin (né vers 1513, encore mineur). [71]
La succession GERMAIN
- Le 15 décembre 1557, chez Nicolas Royer, notaire royal à Auxerre, a eu lieu le partage après décès des biens de feu Guillemin Germain et de feu Germaine Quatrenvault, sa mère, femme de Toussaint Germain l’aîné (maître de la jauge d’Auxerre), ceci entre son épouse Jeanne Trubert, remariée en secondes noces à Pierre Mérat, et son fils Toussaint Germain le jeune, qui a été placé sous la tutelle et curatelle de Claude Quatrenvault, marchand potier d’étain à Auxerre, et du vigneron auxerrois Antoine Gervais. [72]
Les successions GIRAULT
- Le 6 janvier 1528 [n.s.], devant le notaire auxerrois Pierre Fauchot, a été opéré le partage après décès des biens du défunt Simon Girault, vigneron résidant au bourg Saint-Pierre-en-Vallée à Auxerre, ceci entre sa veuve Marguerite et leurs six enfants : Jean Girault, majeur, vigneron audit bourg Saint-Pierre-en-Vallée, puis Germain Girault, Jeanne Girault, Marie Girault, Claudine Girault et Huguette Girault, tous mineurs, placés sous la tutelle et curatelle de Germain Robert dit Martinot et de Colas Trubert, tous deux résidant à Auxerre, et sous celle de Colas Macé, laboureur au hameau de Thorigny à Bleigny-le-Carreau. [73]
- Le 7 octobre 1568, devant Pierre Leclerc, notaire à Auxerre, en présence de l’honorable homme maître Pierre Saujot, avocat à Auxerre, et du vigneron Prix Imbert, vivant à Saint-Bris-le-Vineux, sont comparus l’honorable homme Jean Geuffron le jeune, exerçant l’activité de marchand et mari de Germaine Girault, d’une part, et d’autre part Hubert Daveynes, voiturier par eau, et son épouse Bride Girault, tous résidant à Auxerre, lesquelles parties ont effectué entre elles le partage après décès des biens qui leur ont été légués dans la succession de Jeanne Defrance, leur défunte petite-nièce, née de feu Germain Defrance (lui-même fils de Jean Defrance et de Jeanne Girault) et de feu Germaine Ancelot, cette dernière s’étant remariée en secondes noces à Christophe Laurent, devenu tuteur des enfants mineurs qu’il a eus avec celle-ci. [74]
La succession GRAIL
- Les 20 et 25 novembre 1555, chez Nicolas Royer, notaire à Auxerre, a été opéré le partage après décès des biens laissés par feu Claudine Maret, veuve de Jean Grail l’aîné (procureur au bailliage d’Auxerre), ainsi que par feu Jean Portier, fils de Colas Portier et de feu Geneviève Grail, ceci au profit des trois filles desdits défunts Jean Grail l’aîné et Claudine Maret, d’une part, à savoir Marie Grail (qui a épousé Pierre Richard, procureur en cour d’église à Auxerre), Juste Grail (conjointe de Jean Cochon, avocat au bailliage d’Auxerre), et Hélène Grail (mariée à Tristan Davy), et d’autre part au profit des enfants mineurs de leur défunt fils Jean Grail le jeune (procureur au bailliage d’Auxerre) et de sa femme Germaine Clerc. [75]
La succession GUYON
- Le 16 janvier 1563 [n.s.], chez le notaire auxerrois Pierre Leclerc, a été opéré le partage après décès des différents biens ayant appartenu à feu Edmée Guyon, femme de Regnault Salomon (domicilié à Auxerre), ceci entre son mari et ses deux frères Liger Guyon, potier de terre à Moutiers, et Louis Guyon. [76]
La succession HÉRARD
- Le 14 janvier 1534 [n.s.], devant Pierre Fauchot, notaire à Auxerre, a eu lieu le partage après décès des biens du défunt Mahieu Hérard, époux de Jeannette Gillet (remariée au vigneron Etienne Chassaigne, du bourg auxerrois de Saint-Pierre-en-Vallée), lesquels ont été divisés entre ladite Jeannette Gillet et leurs quatre enfants survivants, à savoir leur fille Isabeau Hérard, d’une part, qui a épousé Jean Armier (alias Hermier), et d’autre part leurs trois enfants mineurs Robert Hérard (né en 1511), puis François Hérard et Perrette Hérard, placés sous la tutelle et curatelle de Jean de Thou (praticien en l’officialité d’Auxerre) et du vigneron Jean Fouart, dit « Chome Doble ». [77]
- Le 22 janvier 1536 [n.s.], chez le notaire auxerrois Pierre Fauchot, a eu lieu le partage après décès d’une maison à Auxerre appartenant à feu Mahieu Hérard, époux de Jeannette Gillet (remariée depuis à Etienne Chassaigne), ceci entre ladite Jeannette Gillet et ses enfants : Isabeau Hérard (conjointe de Jean Armier), Robert Hérard (prêtre), François Hérard (majeur), et Perrette Hérard (toujours mineure). [78]
La succession JUNET
- Le 3 décembre 1517, devant Pierre Fauchot, notaire royal à Auxerre, a eu lieu le partage après décès des biens de la défunte Guillemette, veuve en premières noces de feu Jean Junet et femme en secondes noces d’Etienne Pascault (vigneron au bourg Saint-Pierre-en-Vallée à Auxerre), ceci entre son second mari et son fils issu du premier lit, à savoir Sylvestre Junet, couturier audit bourg de Saint-Pierre-en-Vallée. [79]
La succession LARBRE
- Le 23 novembre 1568, chez Pierre Leclerc, notaire royal à Auxerre, en présence du procureur Germain Trébuchet, de Jean Huard et du charpentier nommé Claude Goix, domiciliés à Auxerre, a été effectué le partage après décès des biens ayant appartenu à feu Germain Larbre, marchand à Auxerre, ceci au profit de sa veuve Jeanne Huard, d’une part, et d’autre part de leurs trois gendres, à savoir Pierre Ravion, époux de Thiennette Larbre, puis Thomas Prévost, mari de Claudine Larbre, et Germain Laurent, uni à Edmée Larbre, ainsi qu’au profit des enfants mineurs de leur défunt fils Jean Larbre et de Jeanne Vincent. [80]
La succession LEGENDRE
- Le 3 janvier 1564 [n.s.], devant le notaire auxerrois Pierre Leclerc, a été opéré le partage après décès des biens appartenant à feu Jeanne Berthelot, femme du vigneron auxerrois Noël Legendre, ceci au profit de son mari et leurs deux fils, à savoir Didier Legendre, déjà majeur, et Jean Legendre, encore mineur, placé sous la tutelle et curatelle de Pierre Berthelot, vivant comme vigneron en la paroisse de Charbuy. [81]
La succession LE PRINCE
- Le 23 avril 1561, chez Pierre Armant, notaire royal officiant à Auxerre, a été fait le partage après décès d’une métairie à Perrigny laissée en héritage par feu Marie Le Prince dit Guichard, veuve de feu Claude Petiot puis de feu Claude Tribolé, ceci entre ses trois petites-filles issues de sa défunte fille Jeanne Petiot, femme de Robin de Tournay, à savoir : Etiennette de Tournay, qui a épousé Etienne Ancelot ; puis Marie de Tournay, veuve de feu Marin Chat (marchand à Brienon-sur-Armançon) et mère de Jeanne Chat (qui s’est unie à l’avocat auxerrois Edme Bourgeois) ; et Françoise de Tournay, femme de Jean Ancelot. [82]
La succession LESTAU
- Le 25 janvier 1528 [n.s.], chez le notaire auxerrois Pierre Fauchot, a été effectué le partage après décès des différents biens laissés en héritage par feu Pierre Lestau, ceci entre sa veuve Sibylle (remariée à Denis Ferrand le jeune) et leurs quatre enfants, à savoir leur fille aînée Marie Lestau, d’une part, qui a épousé le pâtissier auxerrois Edmond Galerne, et d’autre part Metton Lestau, Adrienne Lestau et Germaine Lestau, encore mineurs, placés tous les trois sous la tutelle et curatelle de Guénin Desprez et du vigneron auxerrois Jean Colon. [83]
La succession MAISTRE
- Le 8 juillet 1517, devant Pierre Fauchot, notaire à Auxerre, a été effectué le partage après décès de tous les différents biens laissés en héritage par le défunt vigneron Jean Maistre, mort à Auxerre en sa maison sise au bourg Saint-Pierre-en-Vallée, veuf de Jeanne Bodyne en premières noces puis époux en secondes noces de Gauchère (Sardin), lesquels ont été divisés entre sa seconde épouse et ses cinq enfants encore en vie nés des deux lits, à savoir : d’une part Jacquette Maistre, issue du premier lit, devenue la conjointe du boucher auxerrois Perrenet Defrance ; et d’autre part Claudin Maistre, Edmond Maistre, Jean Maistre puis Honorine Maistre, nés du second lit, enfants mineurs mis sous la tutelle et curatelle de Claude Jobin et de Michel Dulys, vignerons à Coulanges-la-Vineuse, et sous celle d’André Sardin, résidant quant à lui en la ville d’Auxerre, dans le bourg Saint-Loup. [84]
La succession MASSONNAT
- Le 7 février 1564 [n.s.], devant le notaire auxerrois Pierre Leclerc, ceci en présence de l’arpenteur Pierre Monin et du vigneron Jean Delaroche, domiciliés en ladite ville d’Auxerre, a été effectué le partage après décès des biens issus de feu Jean Massonnat, fils du vigneron auxerrois Simon Massonnat et de feu Marie Chrestien, sa seconde femme, lesquels biens ont été divisés entre ledit Simon Massonnat, père du défunt, puis Claudine Massonnat, sa sœur, devenue l’épouse du couvreur auxerrois Toussaint Louat. [85]
La succession MEAUCÉ
- Le 9 juin 1562, devant Pierre Leclerc, notaire royal demeurant à Auxerre, a eu lieu le partage après décès des biens laissés en héritage par feu Michel Meaucé, tonnelier à Auxerre, ceci entre Edmonde Fauleau, sa femme, et leurs trois enfants encore en vie, à savoir Jeanne Meaucé (qui s’est unie à Marceau Madelain, laboureur à Beaumont), Brigide Meaucé (devenue la femme de Germain Thuillant), puis Thomas Meaucé, compagnon de rivière à Auxerre, le tout en présence d’Etienne Hélyon, oncle de ces trois enfants. [86]
La succession MICHELET
- Le 11 janvier 1518 [n.s.], chez le notaire auxerrois Pierre Fauchot, a eu lieu le partage après décès des biens de feu Jeannette, veuve de Jean Michelet puis remariée au laboureur Guillaume Cordier, ceci entre ses trois enfants du premier lit, d’une part, à savoir Jeanne Michelet (unie à Gond Bourdin, tonnelier et vigneron résidant au bourg Saint-Pierre-en-Vallée à Auxerre), Jean Michelet (boucher vivant à Auxerre), et Germaine Michelet (femme de Germain Cordier, laboureur audit bourg de Saint-Pierre-en-Vallée), et d’autre part au profit de son petit-fils appelé Perron Delamarche, fils de feu Jean Delamarche et de feu Jeanne Cordier (née du second lit), enfant placé sous la tutelle et curatelle de son aïeul Guillaume Cordier et du sergent Denis Morin, domiciliés à Auxerre. [87]
La succession MONIN
- Le 2 janvier 1527 [n.s.], devant le notaire auxerrois Pierre Fauchot, a été opéré le partage après décès des biens issus de feu Pierre Monin, ceci entre sa femme Perrette, domiciliée à Auxerre au bourg Saint-Pierre-en-Vallée, leurs deux enfants déjà majeurs, à savoir Isabeau Monin (mariée au vigneron Jean Belvotte) et Pierre Monin (vigneron audit bourg Saint-Pierre-en-Vallée), et enfin leurs six fils mineurs encore en vie, appelés Claude Monin, Germain Monin, Jean Monin et Guillaume Monin, puis Vincent Monin et Edmond Monin, sous la tutelle du marchand hôtelier Edmond Regnard et des vignerons Germain Jeanneau et Jean Beleau le jeune, tous de Saint-Pierre-en-Vallée. [88]
La succession MORLET
- Le 14 mai 1565, sous l’œil avisé de Pierre Leclerc, notaire à Auxerre, en présence d’Edme Jouard et de Germain Trébuchet, d’Auxerre eux aussi, a eu lieu le partage après décès des biens laissés en héritage par feu Guillemette Vaillant, veuve de Claude Morlet et remariée au vigneron auxerrois Pierre Poictou l’aîné, ceci entre tous ses hoirs issus du premier lit, à savoir ses deux fils Jean Morlet et Sébastien Morlet, et ses deux petites-filles mineures encore en vie, nommées Henriette Ferroul et Françoise Ferroul, filles de Jean Ferroul et de feu Jeanne Morlet (cette dernière étant née de l’union desdits Claude Morlet et Guillemette Vaillant), devenues toutes les deux les héritières de leur défunte sœur aînée Edmée Ferroul, conjointe de Jean Héron, laquelle est morte trois jours plus tôt, le 11 mai 1565 à Auxerre. [89]
La succession NICAULT
- Le 6 janvier 1564 [n.s.], devant le notaire auxerrois Pierre Leclerc, a été opéré le partage après décès des vignes ayant appartenu aux défunts Edmond Nicault et Jeanne Martin, ceci au bénéfice de leur fils majeur Toussaint Nicault, drapier drapant vivant à Auxerre, mais également de leurs trois filles mineures Perrette Nicault, Marguerite Nicault et Léonarde Nicault, qui ont été placées sous la tutelle et curatelle de Nicolas Dappoigny et Louis Boileau, vignerons à Auxerre. [90]
- Le 15 octobre 1564, devant Pierre Leclerc, notaire royal à Auxerre, ceci en présence du vigneron Louis Tranchant, du drapier drapant Toussaint Nicault puis du clerc Germain Trébuchet, résidant tous les trois à Auxerre, a été effectué le partage après décès de tous les biens laissés en héritage par les défunts Edmond Nicault et Jeanne Martin, mariés ensemble, lesquels biens ont été divisés en trois lots au profit de Perrette Nicault, d’une part, la fille aînée des défunts qui est devenue récemment la femme du vigneron auxerrois Jean Coraige, et d’autre part au profit des deux filles encore célibataires de ces mêmes défunts, nommées Marguerite Nicault et Léonarde Nicault, placées sous la tutelle et curatelle des vignerons auxerrois Nicolas Dappoigny et Louis Boileau. [91]
La succession PETIT
- Le 11 juin 1548, chez Guillaume Chacheré, notaire royal à Auxerre, a été effectué le partage après décès des biens laissés en héritage par feu Jean Petit, ceci entre sa veuve Germaine Lemoine, qui s’est remariée à Guillaume de Montmoret, et son fils unique maître Regnault Petit (notaire royal à Auxerre). [92]
Les successions PIGALLE
- Le 22 mars 1563 [n.s.], devant le notaire auxerrois maître Guillot, a été opéré le partage après décès des biens appartenant à feu Gillet Pigalle et à sa défunte mère Jeanne Guillaume, ceci entre plusieurs héritiers dont le boulanger Nicolas Pigalle, frère dudit Gillet Pigalle et fils de ladite Jeanne Guillaume. Ce partage est signalé dans l’inventaire après décès des biens de Madeleine Paris, femme dudit Nicolas Pigalle, qui a été dressé le 12 septembre 1569 par Pierre Leclerc, notaire royal à Auxerre. [93]
- Les 15 et 18 septembre 1569, chez Pierre Leclerc, notaire à Auxerre, en présence du marchand Simon Billard et du menuisier Edmond Auberat, a eu lieu le partage après décès des biens laissés en héritage par feu Madeleine Paris, femme du boulanger auxerrois Nicolas Pigalle, ceci au profit de son mari et de leurs cinq enfants mineurs, à savoir Renée Pigalle, Nicolas Pigalle puis Jeanne Pigalle, ainsi que Gillet Pigalle et Louise Pigalle, trois d’entre eux étant placés sous la tutelle et curatelle de leur père (Nicolas, Jeanne et Louise) et les deux autres sous celle d’un boulanger auxerrois nommé Simon Paris (Renée et Gillet). [94]
La succession RÉMON
- Le 5 août 1561, devant le notaire auxerrois Pierre Leclerc, a été effectué le partage après décès de tous les biens laissés en héritage par feu Girard Rémon, enquêteur puis conseiller du roi au bailliage et siège présidial d’Auxerre, ceci entre d’une part sa fille née de sa défunte première femme Huguette Rousselet, à savoir Louise Rémon, qui a épousé Regnault Petit, et d’autre part ses sept enfants encore en vie issus de sa seconde femme Jeanne de Boulangiers, à savoir Jean Rémon (enquêteur au bailliage d’Auxerre), Nicolas Rémon (avocat à Auxerre), Anne Rémon (femme de Claude de Tournay), Claude Rémon (qui s’est unie à l’avocat Philbert Boucher), Perrette Rémon (épouse de Germain Mamerot, huissier audiencier du roi au siège présidial d’Auxerre), ainsi qu’Edmée Rémon et Jeanne Rémon (toutes deux mineures, mises sous la tutelle provisoire d’un procureur audit siège présidial d’Auxerre nommé Claude Thomereau). [95]
La succession ROBERT dit MARTINOT
- Le 7 juin 1547, chez Guillaume Chacheré, notaire à Auxerre, a été fait le partage après décès de tous les biens ayant appartenu à feu Pierre Martinot [96], ceci au profit de son épouse Perrette (Georgin), d’une part, veuve en premières noces du défunt Jean Potherat, et d’autre part au bénéfice de ses deux enfants encore vivants, à savoir Jeanne (Robert dit) Martinot, qui a épousé Jean (illisible), et Jean (Robert dit) Martinot, placé sous la tutelle et curatelle de Germain Drinot. [97]
La succession ROTHIER
- Le 14 février 1548 [n.s.], devant François Fauchot, notaire à Auxerre, a été opéré le partage après décès des biens laissés en héritage par feu Jeanne Jusard, femme d’Arthus Rothier, marchand boucher, ceci au profit de leurs trois enfants survivants, d’une part, à savoir Marguerite Rothier (qui s’est mariée à Nicolas Bernardin), François Rothier et Perrette Rothier (qui s’est unie à Claude Pasquet), et d’autre part au profit de leurs petits-enfants déjà majeurs, Noël Jolivet et Guillemette Jolivet (mariée à Jean Gaillard), enfants de feu Jeanne Rothier et de François Jolivet. [98]
La succession ROUSSEAU
- Le 4 juin 1563, sous les auspices de Pierre Leclerc, notaire résidant à Auxerre, a été fait le partage après décès des différents biens laissés en héritage par les défunts Geoffroy Rousseau et Jeanne Dubois, ceci au profit de leurs deux fils Jean Rousseau puis Thomas Rousseau, tous deux vignerons à Auxerre. [99]
La succession SAULCETTE
- Le 23 mars 1548 [n.s.], devant le notaire auxerrois François Fauchot, a été opéré le partage après décès des biens de feu Jean Saulcette, ceci entre sa veuve Gillette et leurs six enfants Jeanne Saulcette, femme de Bastien Bossuat, Guillemette Saulcette, femme de Jean Petit dit La Biche, Laurent Saulcette (majeur), ainsi que François Saulcette, Geneviève Saulcette et Claudine Saulcette (tous trois mineurs). [100]
Les successions SOURDEAU
- Le 3 juillet 1562, devant le notaire auxerrois Pierre Leclerc, a été opéré le partage après décès des biens laissés en héritage par feu Jean Sourdeau, ceci entre son frère Etienne Sourdeau, vigneron et tonnelier à Auxerre, et ses deux sœurs Marie Sourdeau (femme du vigneron et tonnelier auxerrois Etienne Fèvre) et Jeanne Sourdeau (devenue la femme du vigneron et tonnelier auxerrois Germain Maillot). [101]
- Le 14 octobre 1563, chez Pierre Leclerc, notaire à Auxerre, a eu lieu le partage après décès des biens laissés par feu Pierre Sourdeau, ceci entre ses trois enfants survivants : son fils le vigneron et tonnelier Etienne Sourdeau, puis sa fille Marie Sourdeau (qui s’est unie au vigneron et tonnelier auxerrois Etienne Fèvre) et son autre fille Jeanne Sourdeau (épouse du vigneron et tonnelier auxerrois Germain Maillot). [102]
Les successions TANGY
- Le 3 février 1492 [n.s.], chez Jean Masle, notaire à Auxerre, a été fait le partage après décès des biens du défunt Germain de Tangy, chanoine d’Auxerre, ceci entre : 1) Perrin Tangy ; 2) Pierre Chevillard, maçon, et son épouse Catherine ; 3) Jeannette, veuve de feu Regnault Robert dit Martinot ; 4) Guillaume Tangy, ainsi que Jacquotte, veuve de feu Jean Lambelin, et Simon Lamirault et son épouse Jeannette. [103]
- Le 15 janvier 1506 [n.s.], chez le notaire auxerrois Michel Armant, a eu lieu le partage après décès en quatre lots des biens laissés par feu Perron Tangy et par Marie, sa défunte femme, ceci au profit de leurs deux filles Jeanneton Tangy (qui a épousé le tanneur Jean Bérault) et Germaine Tangy (femme de Robert Brocard, contrôleur au grenier à sel d’Auxerre) ; au profit également de leurs huit petits-enfants issus de leur défunte fille Isabeau Tangy et de son conjoint le boucher Jean Gillet, à savoir Perrette Gillet (unie au tanneur Guillaume Bonnault), Perron Gillet (boucher d’Auxerre), Marie Gillet (femme du manouvrier Jean Cloppin), Jeannette Gillet, Jean Gillet et Marguerite Gillet, ainsi que Germaine Gillet et Thiénon Gillet ; au profit enfin de six autres petits-enfants nés de feu Marie Tangy (autre fille des défunts) et de son époux feu Jean Théveneau, à savoir Marion Théveneau (qui s’est unie à Thiénon Dappoigny), Perrette Théveneau et Guillaume Théveneau, puis Germaine Théveneau, Pierre Théveneau et Jean Théveneau (placés sous la tutelle et curatelle de leur oncle Nicolas Théveneau, chanoine tortrier de l’église cathédrale d’Auxerre et curé de Saint-Maurice-Thizouaille). [104]
La succession TERRIER
- Le 8 février 1565 [n.s.], devant le notaire auxerrois Pierre Leclerc, ceci en présence du tonnelier Moïse Rossignol, du charpentier Pierre Blandin et aussi du maçon Jean Petit dit La Bische, tous d’Auxerre, sont comparus d’une part Michelle Lamy, veuve de Pierre Terrier, pâtissier à Auxerre, et d’autre part ses trois enfants Philippe Terrier, pâtissier lui aussi, Claudine Terrier, mariée à Philippe Blondeau, et enfin Claude Terrier, fils mineur mis sous la tutelle et curatelle de sa mère, lesquels ont fait le partage après décès de la maison où est mort ledit Pierre Terrier, située devant L’Escu de France en la grand-rue Saint-Siméon (au bourg Notre-Dame-la-d’Hors à Auxerre), tenant d’un long et par devant aux rues communes, d’autre long au logis de la veuve de feu Nicolas Senestre et par derrière à celui de la veuve de Jean Chaulmeron. [105]
La succession TRÉBUCHET
- Le 15 février 1565 [n.s.], chez le notaire auxerrois Pierre Leclerc, a été effectué le partage après décès des biens de feu maître Jean Trébuchet, procureur au bailliage et siège présidial d’Auxerre, qui est mort en sa maison située vis-à-vis de la maison du fort, tout près de la croix de pierre et de la muraille, lesquels biens ont été divisés entre la veuve du défunt, d’une part, nommée Marie Bernier, et d’autre part ses trois enfants survivants, à savoir son fils majeur Germain Trébuchet, ainsi que Claude Trébuchet et Marguerite Trébuchet (ses deux enfants encore mineurs), placés quant à eux sous la tutelle provisoire (à l’occasion du partage) des honorables hommes Laurent Goureau et Palamèdes Goureau, tous deux avocats inscrits audit bailliage et siège présidial d’Auxerre. [106]
La succession TRIBOLÉ
- Le 20 décembre 1553, chez Nicolas Royer, notaire royal à Auxerre, a été effectué le partage après décès des différents biens laissés en héritage par le défunt Jean Tribolé, ancien seigneur du hameau de Chéry à Coulangeron, biens dont une partie a été léguée à sa nièce Marie Tribolé, devenue l’épouse du procureur auxerrois Jacques Félix. Cet acte est mentionné une semaine plus tard, dès le 28 décembre 1553, dans le testament rédigé ce jour-là par ladite Marie Tribolé, ceci devant maître Tribolé, notaire à Auxerre. [107]
La succession VALUET
- Le 23 juin 1517, sous les auspices de maître Pierre Fauchot, notaire royal vivant à Auxerre, a été fait le partage après décès de tous les biens entrant dans la succession du défunt Hector Valuet, lesquels ont été divisés entre une femme prénommée Jeanne, d’une part, sa conjointe, veuve en premières noces de feu Perrin Pougeoise, domiciliée au bourg Saint-Pèlerin dans le bas de la ville d’Auxerre, et d’autre part leurs quatre enfants survivants, à savoir : Jacques Valuet, puis Perron Valuet, tonnelier et vigneron à Auxerre, Thiennette Valuet, qui a épousé le mesureur de blé auxerrois Jean Dupont, et Julienne Valuet, épouse du vigneron auxerrois Jean Fouart le jeune. [108]
La succession VINCENT
- Le 6 février 1561 [n.s.], devant le notaire auxerrois maître Pierre Leclerc, a débuté le partage après décès des biens laissés en héritage par feu Claude Vincent, seigneur de Vaux, de Champs et des Forts, ceci entre Marthe Fauleau, d’une part, sa seconde épouse, et les cinq enfants survivants du défunt, d’autre part, tous nés d’une première union de celui-ci avec feu Edmée Ancelot, à savoir Perrette Vincent (femme de Claude Charles, gruyer d’Auxerre), Thiennette Vincent (qui s’est mariée avec Germain Armant), ainsi que Lazare Vincent, Jean Vincent et Laurence Vincent, mineurs tous les trois, placés sous la tutelle provisoire de Jean Cloppet et de leur oncle Edme Vincent (lieutenant de la prévôté d’Auxerre). [109]
(à suivre)