VILLETARD (à Saint-Florentin)
A
I.
Edmond / Edme.
x (Saint-Florentin, avant 1566) Marie Rogelin ; ° Saint-Florentin, 7 XII 1543 ; † St-Florentin, 7 XI 1618. D'où :
II.
Jacques.
° St-Florentin, 3 VIII 1566 ; † St-Florentin, 1 II 1624.
x (a. 1597) Florentine Moreau, d'où :
III.
1. Louis.
° St-Florentin, 1 XII 1597 ; † St-Florentin, 17 V 1644.
x (Saint-Florentin, le 26 I 1621) Jeanne Mignot, fille de Laurent & Marguerite Berthelin ; ° St-Florentin, 15 VII 1601 ; † St-Florentin, 19 II 1670. D'où IV.A.
2. Florentin.
° St-Florentin, 26 VII 1606 ; † St-Florentin, 29 IV 1665.
x (Saint-Florentin, le 21 I 1632) Marguerite Debeaulieu, fille de Savinien & Marguerite Vigneron ; ° St-Florentin, 30 V 1610 ; † St-Florentin, 4 XI 1679. D'où IV.b.
3. Marie.
° St-Florentin, 8 III 1610 ; † St-Florentin, 10 I 1670.
x (Saint-Florentin, le 22 XI 1633) Jean Jeannest, fils de Jean & d'Edmée Monfils ; ° Saint-Florentin, 1 VIII 1608 ; † Saint-Florentin, 1 I 1670.
IV.a.
1. Louis.
° St-Florentin, 5 I 1625 ; † St-Florentin, 7 X 1684.
x (Saint-Florentin, le 17 VII 1651) Françoise Gallimard, fille d'Edme & Anne Gallimard ; ° Saint-Florentin, 16 III 1625 ; † Saint-Florentin, 6 II 1687. D'où V.a.
2. Jeanne.
° St-Florentin, 20 VII 1627 ; † St-Florentin, 15 I 1709.
x (Saint-Florentin, 28 I 1659) François Laumosnier, fils de François & Edmée Gastelier ; ° Saint-Florentin, 8 VII 1629 ; † Saint-Florentin, 7 III 1680.
3. Etiennette.
° St-Florentin, 25 III 1629 ; † St-Florentin, 15 III 1698.
x1 (Saint-Florentin, le 3 II 1649) avec Pierre Bouton, fils de Florentin & Marie Huot ; ° Saint-Florentin, le 23 VII 1625 ; † Saint-Florentin, le 2 X 1662.
x2 (Saint-Florentin, le 14 IV 1665) Nicolas Henriot, fils d'Edme.
4. Jacques.
° St-Florentin, 9 VIII 1631 ; † St-Florentin, 23 V 1701.
x (Saint-Florentin, le 24 XI 1654) avec Marie Finot, fille de Jean & de Marie Dupont ; ° Saint-Florentin, le 27 V 1636 ; † Saint-Florentin, le 4 XII 1700. D'où V.b.
5. Jean.
° St-Florentin, 12 IV 1637 ; † St-Florentin, 25 VIII 1681.
x (Saint-Florentin, le 26 XI 1659) Sébastienne Goudon, fille d'Henri & Sébastienne Guillaumard ; ° St-Florentin, le 8 VII 1630 ; † St-Florentin, le 20 I 1704. D'où V.c.
IV.b.
Marguerite.
° St-Florentin, 30 X 1644 ; † St-Florentin, 17 IV 1712.
x1 (Saint-Florentin, le 9 II 1671) Jean Delavaux, fils de Jean & Elisabeth Bocher, de Vandy (08) ; † a. 1678.
x2 (Saint-Florentin, 13 IX 1678) Nicolas Forest, fils de Jean & Jeanne Chevallier, veuf de Françoise Ravillon.
V.a.
Jacques.
x (Saint-Florentin, le 18 II 1675) Jeanne Moreau, fille de François & Françoise Porcherot. D'où VI.a.
V.b.
1. Jacques.
x (Saint-Florentin, 20 X 1676) Jeanne Sandrier, fille de Louis & Marguerite Gallimard.
2. Jean, † a. 1734.
x (Saint-Florentin, 14 II 1688) Marguerite Rogelin, fille d'Edme & Marguerite Thierriat. D'où VI.b.
V.c.
1. Jean.
x (Saint-Florentin, le 28 IV 1687) Nicole Cossey, fille de François & Catherine Bavoil. D'où VI.c.
2. Florentine.
x (Saint-Florentin, 23 XI 1688) Barthélemy Chevance, fils de Barthélemy & Françoise Gallimard.
3. Marie.
x (Saint-Florentin, 21 I 1693) avec Claude Pouguet, fils d'Etienne & Marie Thierriat.
VI.a.
Nicolas, † a. 1728.
x (Saint-Florentin, 24 XI 1705) avec Marie Picard, fille d'Edme & Laurence Ferrand, de Joigny (Saint-Thibault). D'où VII.
VI.b.
Jean Jérôme, procureur à Saint-Florentin (89).
x (Auxerre, St-Pierre-en-Vallée, 27 VII 1734) Françoise Charlotte Chapelain, fille d'Edme & de Louise Cassin [le contrat de mariage date du 9 VII 1734 : ADY, 3E14-524].
VI.c.
Marie.
x (Auxerre, Saint-Regnobert, 3 VII 1725) Edme Chauvot.
VII.
1. Louise.
x (Saint-Florentin, le 3 II 1728) avec Edme Jeannest, fils d'Hilaire & Anne Desrats.
2. Marie.
x (Saint-Florentin, le 28 IV 1739) avec Jean Moreau, fils de Joseph & Marguerite Jeannest.
B
VI.
(?) Martial, de Saint-Florentin (89).
x1 Anne Labranche.
x2 (Auxerre, Saint-Eusèbe, 5 III 1726) Anne Girard, fille de Jean-Baptiste Joseph & Eugène Blanduret [le contrat de mariage date du 4 III 1726 : ADY, 3E6-154]. D'où VII.
VII.
Joseph.
x (St-Florentin, le 22 I 1760) Marie Cossey, fille de Jean & Françoise Boiteux. D'où VIII.
VIII.
Joseph.
x (Champlost, 31 I 1785) Marie Béate Baudoin, fille de Jean-Baptiste & Marie Madeleine Delagneau.
Pierre Le Clercq
[tables de la SGY, CGY n° 6]
VILLETARD (à Ligny-le-Châtel)
- Voir aussi, ci-après, la notice consacrée aux Villetard de Prunières et aux Villetard de Laguérie, lesquels sont issus également des Villetard établis à Ligny-le-Châtel.
Ø Jehannin, palefrenier du duc de Bourgogne (-1446-).
Ø Germain, laboureur à Ligny-le-Châtel (89). Avec son épouse, il vend le 29 I 1572 une terre à René Martineau, docteur en médecine à Auxerre [ADY, 3E7-168].
x (a. 1572) Edmonne Guérin.
Ø Jacques, curé de Vergigny (-1574-).
Ø Antoine, qui est archer dans les gardes françaises de Monsieur, frère du roi de France (-1577-).
Ø Jean, archer du duc de Nevers (-1594-).
Ø François.
x (Ligny-le-Châtel, le 18 VI 1645) Edmonne Portherat, fille d'Edmond.
Ø François.
x (Ligny-le-Châtel, 11 IX 1645) Claude Villain.
Ø François, de Venouse.
x (Ligny-le-Châtel, 15 II 1650) Marguerite Denombret.
Ø François, de Varennes.
x (Ligny-le-Châtel, 9 VI 1652) Simone Billebault.
Ø Jean.
x (Ligny-le-Châtel, 15 II 1656) avec Michelette Berthier, veuve d'Edme Morin.
Ø Pierre.
x (Ligny-le-Châtel, le 6 VI 1660) Edmée Mergnez, fille d'Antoine.
Ø Etienne, fils d'Edme.
x (Ligny-le-Châtel, 17 II 1676) Marie Regnard, veuve de Jean Saffroy.
Ø Etienne.
x (Ligny-le-Châtel, le 5 XI 1680) Françoise Gally, veuve de Pierre Delaporte.
Ø Edme, fils d'Edme.
x1 Marguerite Millon.
x2 (Ligny-le-Châtel, le 7 IV 1687) Marie Sallot, fille de Jacques.
Ø Edme.
x (Ligny-le-Châtel, 7 II 1695) Jeanne Villetard, veuve de Pierre Descaves.
Ø François, de Venouse.
x1 (Ligny-le-Châtel, le 13 IV 1723) Angélique Piroëlle, fille d'Etienne & Anne Simard.
x2 (Ligny-le-Châtel, le 10 IV 1741) Jeanne Bernoul, fille de Germain & Nicole Autin.
A
I.
Laurent.
x (Ligny-le-Châtel, 25 VI 1643) Françoise Davaly, fille d'André. D'où II.
II.
Laurent.
x (Ligny-le-Châtel, 29 I 1674) avec Anne Vezin, fille de Claude & Françoise Barbier.
B
I.
François, d'où II.
II.
Claude.
x (Ligny-le-Châtel, 17 I 1644) Louise Coquard, fille de Guillaume. D'où III.
III.
Marie.
x (Ligny-le-Châtel, 26 I 1671) avec Charles Guénin, fils d'Hélie & Jeanne Mignard.
C
I.
Edmond, d'où II.
II.
Jean.
x (Ligny-le-Châtel, le 28 II 1645) Anne Boussard, fille d'Edmond. D'où III.
III.
Reine.
x (Ligny-le-Châtel, 25 IX 1675) Jean Rossignol, fils de Michel & Edmée Boiteux.
D
I.
Jean, d'où II.
II.
1. Pierre.
x (Ligny, 28 I 1648) Edmée Regnard. D'où III.a.
2. Jean.
x (Ligny, 26 IV 1648) Edmée Joussot. D'où III.b.
III.a.
Edmée, † 1674.
x (Ligny-le-Châtel, 11 II 1670) Louis Chevillot, fils de Louis & Marie Guyot.
III.b.
Jeanne.
x (Ligny-le-Châtel, 19 II 1680) avec Hélie Chevillot, fils d'Hélie & Marguerite Louat, et veuf de Brigide Brillon.
E
I.
N., d'où II.
II.
Nicolas.
x (Ligny-le-Châtel, le 27 IX 1651) Marguerite Rabiot, d'Auxerre (89). D'où III.
III.
1. Edmée.
x1 (Ligny-le-Châtel, 25 XI 1675) Etienne Chevillot, fils d'Etienne & Jeanne Poullet.
x2 (Ligny-le-Châtel, le 13 II 1681) Etienne Chevillot, fils d'Hélie & Marguerite Louat.
2. Nicolas.
x (Ligny-le-Châtel, le 16 I 1702) Anne Plasson, fille de Jacques & Marie Jacob. D'où IV.
IV.
1. Nicolas, † a. 1801.
x1 (Venouse, 14 VI 1735) avec Madeleine Rimbert, fille d'Edme & Françoise Chardon. D'où V.a.
x2 (Ligny-le-Châtel, 24 IV 1752) avec Anne Fredet, fille d'Eloi & Marie Descaves. D'où V.b.
2. Claude, † p. 1768.
x (Venouse, 14 I 1738) Brigide Chesney, f. de François & Marie Lhoste ; † a. 1768. D'où V.c.
3. Anne.
x (Ligny-le-Châtel, 8 VI 1751) avec Jean Trognon, fils d'Hubert & Marguerite Doublet.
V.a.
1. Jeanne.
x (Venouse, le 17 IX 1755) Jean Buisson, fils d'Edme & Marie Raoult.
2. Marie.
x (Venouse, le 17 I 1758) Pierre Merle, fils de Pierre & Elisabeth Crochot.
V.b.
1. Nicolas.
x (Venouse, le 23 XI 1773) Marie Madeleine Corot, fille de François & Cécile Rigollet, de Seignelay (89).
2. Marie Anne.
x1 (Ligny-le-Châtel, le 9 II 1779) Edme Laproste, fils de Pierre & Reine Tupinier.
x2 (Ligny-le-Châtel, 2 X 1801) Edme Rousseau, fils de Jean & Lucie Darlot.
V.c.
Anne.
x (Auxerre, Saint-Eusèbe, 16 XI 1768) Edme Sansenet, fils d'Edme & Catherine Noyers.
F
I.
Jean.
x Marie Malaquin. D'où II.
II.
Claude.
(x Ligny-le-Châtel, 26 I 1655) avec Anne Mesuré, fille d'Antoine & Barbe Hernier. D'où III.
III.
1. Marie.
x (Ligny-le-Châtel, 5 II 1686) Etienne Bouchard, fils de Jean & Jeanne Fleury.
2. Anne.
x (Ligny-le-Châtel, 25 XI 1687) Claude Blonde, fils de Jean & Jeanne Laurent.
G
I.
Edme.
x Jeanne Cottin. D'où II.
II.
1. Jeanne.
x (Ligny-le-Châtel, le 21 II 1656) Edme Mathieu, fils de Laurent & Marie Blonde.
2. Etienne.
x1 (Ligny-le-Châtel, 23 VI 1669) Marie Langlois, fille de Laurent & Edmée Mallet.
x2 (Ligny-le-Châtel, le 19 VIII 1673) Marie Bois, fille de François & Marguerite Rossignol.
H
I.
Laurent.
x Barbe Lenoir. D'où II.
II.
Laurent.
x (Ligny-le-Châtel, 25 XI 1658) Edmonne Gallière, fille de Jean & Blaisette Mathey.
I
I.
Edme.
x Françoise (ou Jeanne) Henry. D'où II.
II.
1. Pierre.
x1 (Ligny-le-Châtel, VIII 1659) avec Marguerite Servain, fille de Jean & Marguerite Rossignol. D'où III.a.
x2 (Ligny-le-Châtel, 6 VIII 1668) avec Jeanne Maugras, fille de Nicolas & Anne Bernard. D'où III.b.
2. Edme.
x (Ligny-le-Châtel, 7 III 1666) Marie Maugras, fille de Jean & Edme Mathieu. D'où III.c.
3. Louis.
x (Ligny-le-Châtel, 26 XI 1669) Edmée Clément, fille de François & Edmonne Ythier. D'où III.d.
4. François, † a. 1724.
x (Ligny-le-Châtel, 4 VII 1672) Marie Chevillot, fille de François & Madeleine Guyot. D'où III.e.
5. Jeanne.
x1 (Ligny-le-Châtel, le 10 IV 1679) Jean Bernoul, fils de Jean & Marguerite Dupas.
x2 (Ligny-le-Châtel, le 29 IV 1680) Jacques Gand, fils d'Edmond & Jeanne Girard.
III.a.
1. Pierre.
x1 (Ligny-le-Châtel, 10 II 1687) avec Reine Ruet, fille de Pierre & Marie Gaudon. D'où IV.a.
x2 (Carisey, le 25 II 1710) Anne Charles, veuve de Jean Auberat.
2. Jean.
x (Ligny-le-Châtel, 5 VII 1689) Charlotte Champagne, fille d'Edme & Marie Laproste. D'où IV.b.
III.b.
1. François.
x (Ligny-le-Châtel, 24 I 1695) avec Marie Cottin, veuve d'Edme Charlot. D'où IV.c.
2. Huguette.
x (Ligny-le-Châtel, 24 XI 1694) François Saffroy, fils de Jacques & Edmée Beigue.
3. Denis, † a. 1725.
x (Ligny-le-Châtel, 13 VI 1702) avec Ursule Delaporte, veuve de François Ythier. D'où IV.d.
III.c.
Marguerite.
x (Ligny-le-Châtel, 22 II 1707) avec Pierre Mignard, fils d'Edme & Reine Comte.
III.d.
1. Louis.
x (Ligny-le-Châtel, le 8 II 1706) Marie Cottan, fille de Raphaël & Adrienne Rossignol. D'où IV.e.
2. Elisabeth.
x1 (Ligny-le-Châtel, le 21 I 1704) Jean Gallard, fils de Claude & Marie Léger.
x2 (Ligny-le-Châtel, 12 I 1722) avec Edme Léchevin, fils de Marc & Anne Boussard, et veuf d'Edmée Vieillard.
x3 (Ligny-le-Châtel, 24 XII 1726) Edme Chardon, fils de Toussaint & Jeanne Berrué, et veuf de Françoise Cottin.
III.e.
1. Louis.
x (Auxerre, Saint-Eusèbe, le 15 V 1713) Marie Bardot, fille de Julien & Perrette Tissier, de Chevannes (89).
2. Brigide.
x (Ligny-le-Châtel, le 11 II 1714) Pierre Louis Tinturier, fils de Louis & Simone Descaves.
3. Reine.
x1 (Ligny-le-Châtel, 1 II 1717) avec Jean Boiteux, fils de François & Reine Maigre.
x2 (Ligny-le-Châtel, 4 IX 1724) François Pinot, veuf de Gilberte Desgranges.
x3 (Ligny-le-Châtel, 9 VI 1749) Pierre Bourgoin, fils de François & Edmée Chantereau, et veuf de Brigitte Miné.
4. Pierre.
x (Saint-Florentin, le 14 XI 1724) Elisabeth Thévenon, fille d'Etienne & Suzanne Simon.
IV.a.
Marie.
x1 (Ligny-le-Châtel, 15 IV 1709) avec Claude Descaves, fils de Claude & Claudine Gallard.
x2 (Carisey, 27 XI 1724) Edme Boiteux, fils d'Edme & Edmée Cottey, de Marolles-sous-Lignières (10).
IV.b.
1. Marie.
x (Ligny-le-Châtel, le 12 VIII 1715) Jean Bigard, fils de Thomas & Anne Marie Lebœuf.
2. Anne.
x (Ligny-le-Châtel, 26 XI 1719) Marin Charpentier, fils de Nicolas & Nicole Porte, et veuf de Françoise Jacquinot.
3. Catherine.
x (Ligny-le-Châtel, 20 I 1725) Jean Blonde, f. de Claude & Anne Fond.
4. Edme.
x1 Antoinette Haution.
x2 (Ligny-le-Châtel, 7 I 1765) avec Anne Beigue, veuve d'Edme Brillier.
x3 (Ligny-le-Châtel, 13 V 1776) Geneviève Brunat, fille de Pierre & Geneviève Tridon.
IV.c.
1. Jean, † a. 1781.
x1 (Carisey, le 26 XI 1725) avec Jeanne Chappotin, fille d'Antoine & Jeanne Hutin. D'où V.a.
x (Dyé, le 1 VII 1743) Marguerite Bacle, fille d'Edme & Anne Laroche.
2. Françoise.
x (Ligny-le-Châtel, 19 VII 1724) Roch Gallard, fils de Nicolas & Elisabeth Laproste, et veuf de Marie Villetard.
3. François.
x (Ligny-le-Châtel, 26 II 1737) Marie Anne Descaves, fille de Denis & Anne Laproste.
4. Elisabeth.
x1 (Ligny-le-Châtel, le 23 IX 1738) Pierre Drémont, veuf de Marguerite Coquard.
x2 (Ligny-le-Châtel, le 27 V 1739) Claude Descaves, fils de Claude & Marie Villetard.
IV.d.
1. Pierre.
x (Carisey, 30 I 1725) Elisabeth Fleury, fille de François & Marie Joron. D'où V.b.
2. Marie.
x (Ligny-le-Châtel, 14 II 1724) Philippe Jamoy, fils de François & Marie Jeandot.
IV.e.
1. Louis.
x (Ligny-le-Châtel, 14 XI 1735) Marie Brillon, fille de Jean & Marie Guyot. D'où V.c.
2. Marie.
x (Ligny-le-Châtel, 10 I 1746) avec Jean Mallet, veuf de Marguerite Rouget.
3. Anne.
x (Ligny-le-Châtel, le 10 XI 1749) Pierre Minat, fils de Pierre & Anne Chevillot.
V.a.
Mathie.
x (Carisey, 7 V 1781) François Quignard, veuf de Marie Reine Viot, de Jaulges (89).
V.b.
1. Pierre.
x (Yrouerre, 5 III 1753) Marie Christine Martin, fille de Nicolas & Marie Bontemps. D'où VI.a.
2. Marie.
x (Carisey, 15 XI 1757) Edme Joussot, fils de Martin & Louise Bernard.
3. François.
x (Carisey, 28 I 1771) Marie Pasquinot, fille de François & Marie Jullien.
V.C.
1. Jean, † p. 1795.
x (Ligny-le-Châtel, 16 XI 1762) avec Jeanne Tremblay, fille de Denis & Catherine Guénin ; † a. 1795. D'où VI.b.
2. Anne.
x (Ligny-le-Châtel, 11 II 1765) Etienne Barbier, fils de Jean & Jeanne Tupinier.
VI.a.
1. Marie Christine.
x (Yrouerre, 14 IV 1777) Gabriel Claude Alépée, veuf d'Edmée Flogny, de Môlay (89).
2. Geneviève.
x (Yrouerre, 7 I 1785) Joseph Giraud, fils de Benoît & Jeanne Antoinette Martin, de Valloire (73).
3. Pierre.
x (Carisey, 23 I 1786) Anne Fournier, fille de Vincent & Anne Catherine Thérèse Bresson.
4. Nicolas.
x (Yrouerre, 26 XI 1787) Suzanne Yvert, fille d'Etienne & Nicole Babeuille.
VI.b.
Edme.
x (Ligny-le-Châtel, le 30 VI 1795) avec Marie Françoise Gallard, fille de François & Barbe Mourlon. D'où VII.
VII.
1. Marie Marguerite.
x (Ligny-le-Châtel, 12 II 1817) Pierre Nicolas Fournier, fils de Nicolas & Anne Regnard.
2. Anne.
x (Ligny-le-Châtel, 16 IV 1822) Edme Maurice Mathey, fils d'Edme & Brigitte Brillier.
3. Marie Marguerite.
x (Ligny-le-Châtel, le 16 X 1833) Pierre Hubert Zinder, fils de parents inconnus, de Paris (75).
J
I.
Edme.
x Jeanne Servain. D'où II.
II.
1. Edme.
x (Ligny-le-Châtel, 30 I 1663) Marguerite Villetard, fille de Pierre & Anne Bernoul.
2. Marie.
x (Ligny-le-Châtel, le 10 II 1665) Louis Millon, fils de Louis & Françoise Cottin.
K
I.
Pierre.
x Anne Bernoul. D'où II.
II.
Marguerite.
x (Ligny-le-Châtel, 30 I 1663) avec Edme Villetard, fils d'Edme & Jeanne Servain.
L
I.
Nicolas.
x Perrette Miné. D'où II.
II.
Nicolas.
x (Ligny-le-Châtel, le 28 IV 1665) Anne Mignard, fille d'Edme & Marguerite Servain.
M
I.
François.
x Jeanne Delaporte. D'où II.
II.
1. Edme.
x (Ligny-le-Châtel, 8 XI 1665) Anne Boussard, fille de Pierre & Marie Gaudon.
2. Marie.
x (Ligny-le-Châtel, 3 II 1664) Jean Fournier, fils de Jean & Jeanne Villetard.
3. Marguerite.
x (Ligny-le-Châtel, le 22 I 1674) Pierre Guyard, fils de Pierre & Michelette Regnard.
N
I.
Edme.
x Marie Mignard. D'où II.
II.
1. Jean.
x1 (Ligny-le-Châtel, 8 VI 1666) Anne Chevillot, fille de Jean & Marie Servain.
x2 (Ligny-le-Châtel, 14 VI 1677) Marguerite Miné, fille de Laurent & Françoise Jacob.
2. Marie.
x (Ligny-le-Châtel, 4 VI 1668) Jacques Guénin, fils de Jacques & Jeanne Cottin.
O
I.
Laurent.
x Marguerite Dubois. D'où II.
II.
1. Laurent.
x (Ligny-le-Châtel, le 16 VII 1668) Charlotte Hurlé, fille de Toussaint & Marguerite Guyot. D'où III.
2. Simone.
x (Ligny-le-Châtel, le 8 I 1674) Laurent Mallet, fils de Laurent & Jeanne Françoise Servain.
III.
1. François.
x1 (Ligny-le-Châtel, le 19 XI 1691) Elisabeth Sallot, fille de Jacques & Anne Servain.
x2 (Ligny-le-Châtel, 20 V 1697) Brigide Joussot, fille de Claude & Anne Pasquinot. D'où IV.
2. Marie.
x (Ligny-le-Châtel, 26 I 1694) avec Lazare Dudot, fils d'Hugues & Anne Servain.
IV.
1. Marie.
x (Ligny-le-Châtel, le 28 XI 1719) Roch Gallard, fils de Nicolas & Elisabeth Laproste.
2. François.
x1 (Ligny-le-Châtel, 4 III 1726) Marie Villetard, fille de Claude & Marie Joussot. D'où V.a.
x2 (Ligny-le-Châtel, le 3 II 1729) Lazare Laproste, fille d'Edme & Françoise Descaves. D'où V.b.
V.A.
François.
x (Venouse, 8 II 1752) avec Madeleine Petitjean, fille de Jacques & Madeleine Rimbert. D'où VI.
V.b.
1. Marguerite.
x (Ligny-le-Châtel, le 28 I 1766) Claude Thierry, fils de Jean & Marguerite Cottin, de Chablis (89).
2. Marie.
x (Ligny-le-Châtel, 17 I 1768) Edme Philippe Billebault, fils d'Edme & Marie Brunat.
3. Jean.
x (Ligny-le-Châtel, le 21 II 1775) Marguerite Regnard, fille de Jean & Marie Regnard.
VI.
1. Madeleine.
x (Ligny-le-Châtel, 1 II 1779) François Mathey, fils de Louis & Marie Villetard.
2. François.
x (Ligny-le-Châtel, 16 V 1786) Catherine Mathey, fille d'Edme & Catherine Descaves. D'où VII.
3. Geneviève.
x (Ligny-le-Châtel, le 26 X 1784) Jean Descaves, fils de Jean & Anne Thibault.
VII.
Catherine Félicité.
x (Ligny-le-Châtel, le 17 II 1813) avec Nicolas Robert Guinot, fils de Jean François & Marguerite Potherat, de Pontigny (89).
P
I.
Germain.
x Lazare Chancy. D'où II.
II.
Lazare.
x1 (Ligny-le-Châtel, 11 II 1669) Elisabeth Audigier, fille de Jean & Edmonne Pornille.
x2 (Ligny-le-Châtel, le 13 I 1676) Marguerite Chevillot, fille d'Edme & Marguerite Guénin.
Q
I.
Jean.
x Marguerite Delaporte. D'où II.
II.
1. Jean.
x (Ligny-le-Châtel, 23 VI 1669) avec Anne Brillier, fille de Jean & Madeleine Blonde.
2. Laurent.
x (Ligny-le-Châtel, le 26 VI 1687) Mathie Regnard, fille de Guillaume & Françoise Thibault.
R
I.
Denis.
x Marie Devagal. D'où II.
II.
Louis.
x (Ligny, 12 VII 1669) Anne Bornisset. D'où III.
III.
1. Edme.
x (Ligny-le-Châtel, 21 XI 1686) avec Louise Quignard, fille de Jean & Françoise Boucheron.
2. Anne.
x (Ligny-le-Châtel, le 20 XI 1685) Edme Morizot, fils d'Hugues, de Rouvray (89).
S
I.
Edme.
x Etiennette Chevalier. D'où II.
II.
1. Edme.
x (Ligny-le-Châtel, 20 IV 1671) Anne Bernoul, fille de Jean & Marguerite Dupas. D'où III.a.
2. Nicolas.
x (Ligny-le-Châtel, 5 VII 1677) avec Marguerite Miné, fille de Jean & Françoise Laproste. D'où III.b.
III.a.
Jacques.
x (Ligny-le-Châtel, le 24 V 1700) Edmée Brillier, fille d'Edme & Marie Chatey. D'où IV.a.
III.b.
1. Claude.
x1 (Ligny-le-Châtel, 24 X 1701) Marie Joussot, fille de Nicolas & Edmée Laveau. D'où IV.b.
x2 (Ligny-le-Châtel, 22 XI 1729) Marie Regnard, fille de Nicolas & Légère Compérat.
2. Brigitte.
x (Ligny-le-Châtel, 8 II 1706) Jacques Plasson, fils de Jacques & Marie Jacob, et veuf de Marguerite Beigue.
IV.a.
Jacques, † Ligny-le-Châtel, 24 I 1775.
x (Ligny-le-Châtel, 9 XI 1735) Reine Mignard, fille de Jean & Marie Laproste ; † Ligny-le-Châtel, 18 II 1776. D'où V.
IV.b.
Marie.
x (Ligny-le-Châtel, 4 III 1726) François Villetard, fils de François & Brigide Joussot.
V.
1. Reine.
x (Ligny-le-Châtel, 8 II 1762) avec Louis Brillier, fils de Louis & Marie Plasson.
2. Jean Jacques, † a. 1813.
x (Ligny-le-Châtel, 15 I 1776) Marie Anne Pezé, fille de Philbert & Marie Anne Villetard. D'où VI.a.
3. Gabrielle.
x (Ligny-le-Châtel, le 12 II 1779) Pierre Le Roy, fils de Nicolas & Cécile Laproste.
4. Claude Antoine.
(Ligny-le-Châtel, le 10 I 1786) Marie Brillier, fille de Laurent & Anne Guénin. D'où VI.b.
5. Marie Reine.
(Paris, Saint-Paul, 22 V 1787) Michel Lepileur, fils de Gervais & Anne Laignel ; ° Campeaux (14), 2 X 1757. [FHL, 1297209 & 1297224]
VI.a.
1. Jacques.
x (Méré, le 7 VIII 1798) Marie Catherine Coppin, fille d'Henri & Marie Flogny.
2. Antoine.
x (Ligny-le-Châtel, 21 IX 1798) avec Célestine Defosse, veuve de Pierre Blonde, née à Avesnes (59).
3. Anne Adélaïde.
(Ligny-le-Châtel, le 13 I 1813) Louis Mathey, fils de Louis & Marie Thérèse x Laproste.
4. Louis Jean Jacques.
x (Méré, le 9 I 1832) avec Marie Marguerite Faillot, fille de Jean-Baptiste & Marguerite Robinet.
VI.b.
Marie Anne.
x (Ligny-le-Châtel, 15 II 1819) avec Edme Regnard, fils de Jacques & Marie Laroche.
T
I.
François.
x Françoise Guyot. D'où II.
II.
1. Denis.
x (Ligny-le-Châtel, 25 XI 1681) Anne Quignard, fille de François & Marguerite Potherat.
2. Lazare.
x (Venouse, 8 II 1695) Marie Clinchant, fille d'Etienne & Edmonne Gilotte. D'où III.
III.
1. Marie.
x (Venouse, 27 XI 1725) Pierre Mignard, fils de Pierre & Marguerite Sebury.
2. Edmée.
x (Venouse, 10 XI 1739) François Viaux, fils de Jacques & Marguerite Fourinquet.
U
I.
Louis.
x (Ligny-le-Châtel, 17 XI 1682) Edmée Chantereau, fille d'Edme & M... Pautrat. D'où II.
II.
Edmée.
(Ligny-le-Châtel, le 24 XI 1704) Edme Viaux, fils de Claude & Jeanne Siret, de Vergigny (89).
V
I.
François.
x Anne Guyot. D'où II.
II.
François.
x (Ligny-le-Châtel, 23 XI 1694) Huguette Hurlé, fille de Claude & Françoise Regnard. D'où III.
III.
1. Lazare.
x Perrette Delancret. D'où IV.
x2 (Ligny-le-Châtel, 13 I 1735) Geneviève Desgranges, fille de Pierre & Marguerite Desbœufs, de Pontigny (89) ; † 1735.
x (Villiers-Vineux, le 31 V 1735) Marie Brunat, fille de Vincent & Perrette Fauconnier.
2. Marie.
x (Ligny-le-Châtel, le 16 I 1720) avec Jean Viaux, fils de Claude & Jeanne Siret.
IV.
1. Geneviève.
x (Ligny-le-Châtel, le 26 I 1745) Louis de Saint-Claude, fils d'Edme & Edmée Viaut, de Germigny (89).
2. Marie.
x (Ligny-le-Châtel, 26 XI 1754) avec François Chanvin, fils de Nicolas & Reine Delétang.
W
I.
Edme.
x Marguerite Midan. D'où II.
II.
1. François, † Ligny-le-Châtel, 1700.
x (Ligny-le-Châtel, 7 II 1695) Laurence Thumereau, fille d'Edme & Jeanne Pithou. D'où III.
2. Marguerite.
x (Ligny-le-Châtel, le 28 I 1697) avec Claude Alexandre Chevillot, fils de Claude & Marguerite Moreau.
III.
Marie Anne.
x (Ligny-le-Châtel, 18 VI 1726) avec Claude Lordereau, fils de Claude & Marie Mathieu.
X
I.
François, d'où II.
II.
François.
x1 (Ligny-le-Châtel, 25 VI 1715) Marguerite Marchand, fille d'Urbain & Marie Poulet. D'où III.a.
x2 (Ligny-le-Châtel, 2 IV 1731) Marie Robinet, fille de François & Anne Joussot. D'où III.b.
III.a.
Françoise.
x1 (Ligny-le-Châtel, 17 I 1740) Jean-Baptiste Jacob, fils d'Edme & Anne Mignard.
x2 (Ligny-le-Châtel, 16 II 1742) avec Pierre Mallet, fils d'Edme & Françoise Millon.
x3 (Ligny-le-Châtel, le 18 II 1754) Nicolas Jeandot, fils d'Etienne & Anne Henrion.
III.b.
1. Marie Anne.
x (Ligny-le-Châtel, 22 XI 1757) avec Pierre Pithou, fils d'Edme & Françoise Regnard.
2. François.
x (Ligny-le-Châtel, 12 I 1767) Marie Jeanne Battereau, fille d'Edme Vincent & Marguerite Brillier. D'où IV.
3. Anne.
x (Ligny-le-Châtel, 13 VI 1768) Jean Miné.
IV.
1. Marie Anne.
x (Ligny-le-Châtel, le 12 XI 1793) Gabriel Beigue, fils d'Edme & Reine Pithou.
2. Marie Anne Véronique.
x (Ligny-le-Châtel, le 10 I 1796) avec Jean Beigue, fils d'Edme & Reine Pithou.
3. François Prudent.
x (Ligny-le-Châtel, le 29 IX 1800) avec Jeanne Salmon, veuve de Maurice Guillaumet et fille de Jean-Baptiste & Anne Regnard. D'où V.a.
4. Jean.
x (Ligny-le-Châtel, 4 I 1802) Marie Anne Regnard, fille de Pierre & Marie Viaud. D'où V.b.
5. Charles Sulpice.
x1 (Ligny-le-Châtel, 5 IX 1805) Anne Létrange, fille de Jean & Catherine Charpentier.
x2 (Ligny-le-Châtel, 27 I 1811) avec Marie Anne Hélène Tremblay, fille d'Edme & Madeleine Robert.
V.a.
1. Louis Prudent.
x (Ligny-le-Châtel, 23 I 1832) Marguerite Goudrot, fille de François & Marie Madeleine Tremblay. D'où VI.
2. Prudent.
x (Ligny-le-Châtel, 5 IV 1842) Edmée Salmon, fille de Florentin & Félicité Tupinier.
V.b.
Madeleine Elisabeth.
x (Ligny-le-Châtel, 20 I 1836) Edme François Laproste, fils de François & Marie Tremblay.
VI.
Louise Madeleine.
x (Ligny-le-Châtel, le 28 VI 1854) Victor Desvaux, fils d'Edme & Françoise Dupas.
Y
I.
Edme.
x Madeleine Rousseau. D'où II.
II.
1. Edme.
x1 (Ligny-le-Châtel, 21 II 1724) Marie Hernier, fille de Pierre & Marie Descaves. D'où III.A.
x2 (Ligny-le-Châtel, 19 XI 1729) Marie Flamand, fille de Claude & Marie Mathey.
2. Pierre.
x (Ligny-le-Châtel, le 20 II 1729) Anne Guénin, fille de Jacques & Anne Jacquot. D'où III.b.
3. Madeleine.
x (Ligny-le-Châtel, le 7 I 1738) avec Edme Chardon, fils d'Edme & Françoise Coutant.
III.a.
Pierre, † p. 1793.
x (Ligny-le-Châtel, le 3 II 1750) Anne Laurent, fille de Philbert & Jeanne Dudot ; † a. 1793. D'où IV.a.
III.b.
Pierre Gabriel, † a. 1825.
x (Ligny-le-Châtel, 15 VI 1790) Anne Tremblay, fille de Pierre & Anne Dupas. D'où IV.b.
IV.A.
1. Pierre, † p. 1806.
x1 (Varennes, 30 VI 1777) Reine Gouley, fille de Sulpice & Marie Anne Rossignol. D'où V.a.
x2 (Jaulges, 2 VI 1788) Marie Louise Blonde, veuve de Nicolas Fromonot et fille de Claude & Marie Protat, de Villiers-Vineux (89). D'où V.b.
2. Brigitte.
x (Ligny-le-Châtel, le 17 XII 1793) Edme Gallard, fils d'Edme & Anne Beigue.
3. Jérôme, † a. 1823.
x (Villiers-Vineux, 21 I 1794) Catherine Blonde, fille de Claude & Marie Louise Protat. D'où V.c.
IV.b.
1. François Gabriel, † a 1863.
x (Ligny-le-Châtel, 16 IV 1825) Marguerite Françoise Elisabeth Pigé, fille de Claude & Françoise Marguerite Rousseau. D'où V.d.
2. Marie Anne.
x (Ligny-le-Châtel, 7 I 1728) avec François Pellerin, fils d'Antoine & de Catherine Basile, et veuf de Marguerite Casselin.
3. Antoine, † a. 1888.
x (Ligny-le-Châtel, 27 XI 1837) Marie Anne Françoise Denombret, fille de Claude & Marie Jacquinot. D'où V.e.
V.a.
1. Anne Reine.
x (Ligny-le-Châtel, 21 VII 1806) Edme Louis Desvaux, fils d'Edme Louis & Françoise Charpentier.
2. Marie Geneviève.
x (Ligny-le-Châtel, 6 I 1813) Edme Mathey, fils d'Edme & Marie Françoise Creveau.
V.b.
Marie Louise.
x (Ligny-le-Châtel, le 23 II 1813) Pierre Servain, fils de Jean & Marie Robert, de Varennes (89).
V.c.
1. Jérôme Louis.
x (Ligny-le-Châtel, 10 II 1823) Marie Gabrielle Charlot, fille d'Edme & Marie Royer. D'où VI.a.
2. Marie Catherine.
x (Ligny-le-Châtel, le 26 I 1825) avec Jacques Maurice Guillaumet, fils de Maurice & Jeanne Salmon.
3. Edme Pierre.
x (Ligny-le-Châtel, 22 III 1838) Marie Nicole Delancret, fille d'Edme & Marie Anne Boiteux, et veuve de François Moricard.
V.d.
1. Armance Delphine.
x (Ligny-le-Châtel, le 7 II 1853) Pierre François Hugot, fils d'Edme & Marie Madeleine Chavard, de Lignorelles.
2. Edme Eugène.
x (Venouse, le 14 IV 1863) Julie Agathe, fille de parents inconnus. D'où VI.b.
3. Alexandre Hippolyte.
x (Ligny-le-Châtel, 29 III 1864) Julie Léontine Regnard, qui est fille d'Edme Léon & Hélène Marguerite Regnard. D'où VI.c.
4. Françoise Eugénie.
x (Ligny-le-Châtel, 15 IV 1863) Marie François Mallet, fils d'Edme François & de Marie Françoise Tremblay, de Pontigny (89).
V.e.
Marie Françoise Léonide.
x (Ligny-le-Châtel, 6 X 1888) François Eugène Brillier, fils de Jean-Baptiste Laurent & Marie Virginie Jacquinot.
VI.a.
1. Jérôme Alexis.
x (Ligny-le-Châtel, le 13 IV 1853) avec Marie Thérèse Billebault, qui est fille d'Edme Séverin & Marie Thérèse Laproste.
2. Hector Alphonse, † a. 1884.
x (Ligny-le-Châtel, 27 II 1860) avec Anne Alexandrine Lavigne, fille de Jean Pierre & d'Anne Suzanne Blonde. D'où VII.
3. Jean Louis.
x (Ligny-le-Châtel, 10 IX 1862) Anne Suzanne Gallard, fille d'Edme Jérôme & Gabrielle Véronique Beigue.
4. Louise Eugénie.
x (Ligny-le-Châtel, le 28 XI 1864) avec François Louis Descaves, fils d'Edme Philippe & Reine Causard, et veuf de Séverine Gallard.
VI.b.
Achille Alcide.
x (Ligny-le-Châtel, 8 XI 1890) avec Aline Alexandrine Tribaudot, qui est la fille d'Edme Gabriel Tribaudot & de Marie Colombe Gautherin.
VI.c.
Marie Alphonsine.
x (Ligny-le-Châtel, le 22 III 1892) avec Gervais Cyprien Foulley, fils d'Hippolyte & Elisabeth Leroux, de Milly.
VII.
Marie Alphonsine Alexandrine.
x (Ligny-le-Châtel, 28 X 1884) Marcel Adrien Blonde, fils de Louis Alexandre & Marie Théodore Laproste.
Z
I.
Pierre.
x Marie Rousseau. D'où II.
II.
1. Joseph.
x (Ligny-le-Châtel, 14 XI 1735) Marie Guénin, fille de Jacques & Anne Jacob. D'où III.
2. Marie.
x (Ligny-le-Châtel, le 22 XI 1745) Etienne Saint-Rémy, fils d'Etienne & Catherine Roy.
III.
Edme.
x (Lignorelles, 3 II 1757) Elisabeth Joly, fille de Claude & Marie Tupinier.
Pierre Le Clercq
[CGY n° 6, tables de la SGY, Family History Library, Antiquailles n° 32]
VILLETARD (de PRUNIÈRES, de LAGUÉRIE)
- Famille originaire de Ligny-le-Châtel, portant d'abord le nom patronymique de Villetard auquel, plus tard, ont été ajoutés trois noms patrimoniaux : Prunières, Laguérie, et aussi Vincelles pendant trois générations.
I
Les Villetard
I.
François, ° ca. 1580 ; † 1640. Vigneron, domicilié à Ligny-le-Châtel (89).
x (a. 1609) Damienne Ymard. D'où II.
II.
Laurent, ° Ligny-le-Châtel, 1609 ; † Ligny-le-Châtel, le 4 IX 1678. Marchand de vin à Ligny-le-Châtel (89).
x (ca. 1645) Françoise Hélye. D'où III.
III.
1. Laurent, ° Ligny-le-Châtel, 1647.
x (Ligny-le-Châtel, 20 IV 1683) Jeanne Desvaux, fille de Jean & de Marie Regnard ; ° Ligny-le-Châtel (89), 1656 ; † Ligny-le-Châtel (89), 26 I 1692.
2. Edme, ° Ligny-le-Châtel, 8 XI 1648 ; † p. 1697. Il est marchand de vin à Paris, officier de la dauphine.
x1 (Ligny-le-Châtel, 12 VIII 1669) Anne Berrué, fille de Jean (1610-1670), marchand, & Jeanne Bernier ; ° Ligny-le-Châtel, 1649 ; † Ligny-le-Châtel, 13 I 1694. D'où IV.
x2 (Ligny-le-Châtel, 16 VIII 1696) Marie Jacquinot, fille de Claude & Marie Gascoin, de Beaugency (45) ; ° 1672.
3. François, ° Ligny-le-Châtel, 1653.
4. Jean, ° Ligny-le-Châtel, 1654. Marchand de vin à Paris, en
collaboration avec son frère Edme Villetard.
5. Marie, ° Ligny-le-Châtel, 1657.
x (Ligny-le-Châtel, 6 XI 1673) Claude André, huissier royal, lequel est fils de Jean (1618-1703), procureur puis premier greffier audiencier servant en la maréchaussée de Tonnerre, prévôt de Buchin, & Anne Miné (1617-1683) ; ° Ligny-le-Châtel, 1651.
6. Laurence.
x (Ligny-le-Châtel, 6 XI 1673) Etienne Jollois, fils de Pierre & Anne Bourdot, de Molosme (89).
IV.
1. Edme, ° Ligny-le-Châtel, 1671. Marchand de vin grossiste à Versailles (-1697-), puis à Paris où il amasse une grosse fortune. C'est peut-être lui qui, avec Antoine Paradis, Edme Boyard*, Cochois et Duché, ainsi qu'avec Germain Soufflot, domicilié quant à lui à Irancy, se voit accusé par le procureur Regnauldin d'avoir « prévariqué dans l'exercice de sa profession », volé les marchands et commis des faux et vexations, et qui n'est condamné qu'à remettre une aumône de 30 livres pour payer le pain des prisonniers détenus en la Conciergerie, à Paris, alors que le procureur voulait qu'il fasse amende honorable, nu, en chemise et la corde au cou ; étant collègue assesseur des juges de La Tournelle, il est aussi admonesté en famille dans la chambre de justice (1739).
x (Auxerre, Saint-Mamert, 8 X 1697) Perrette Durand, fille de Pierre, hôtelier du Paon Blanc à Auxerre (89), & Angélique Adine (1639-1703) [le contrat de mariage date du 7 X 1697 : ADY, 3E7-235]. D'où V.a.
2. Edme Joseph, ° Ligny-le-Châtel, 1672 ; † 1740. Marchand de vin à Paris.
x (Paris, Saint-Gervais, 13 V 1704) avec Anne Cuvilier, domiciliée à Paris. D'où V.b.
3. Anne Charlotte, ° Ligny-le-Châtel, 1674.
4. Anne, ° Ligny-le-Châtel, 1676 ; † Ligny, 1684.
5. Laurent, ° † Ligny-le-Châtel, 1678 (mort-né).
6. Marie.
x (Ligny-le-Châtel, 4 XI 1696) Damien Leseurre, fils de Gilbert (1640-1695), receveur de la seigneurie de Ligny-le-Châtel, & Marie Hernier. Bourgeois de Paris (-1699-).
V.a.
1. Jean Claude, religieux cordelier qui prononce ses vœux le 17 VIII 1739 au couvent de Meaux (77).
2. René Louis, religieux cordelier qui prononce ses vœux le 29 VIII 1740 au couvent de Meaux (77).
3. Marie Angélique, † p. 1771.
x (ca. 1720) Pierre Ostome, qui est marchand à Vitry-le-François (51) ; † a. 1771 ; P.
4. Perrette, † p. 1771.
x Jean Lambert, de Vitry-le-François (51) ; † a. 1771.
5. Catherine, célibataire à Avallon (-1771-).
6. Edme Pierre Alexandre*, ° 1699 ; † 1770. Il est anobli en 1755 par l'office de conseiller secrétaire du roi.
x (Auxerre, Saint-Eusèbe, 13 IX 1723) Marie Dabenton ; † Auxerre, 8 VII 1769. D'où VI.a.
7. Jean Pierre, bourgeois de Paris (-1771-).
x N., d'où VI.b.
V.b.
1. Louis Laurent, ° ca. 1712 ; † p. 1784. Marchand de vin en la paroisse Saint-Gervais à Paris.
2. Jean, ° 11 V 1714. Prêtre, docteur en Sorbonne.
VI.a.
1. Marie Anne, ° 1724 ; † Auxerre, 20 VIII 1806.
x (Auxerre, Saint-Pierre-en-Vallée, le 19 V 1744) Edme Martineau des Chesnez, conseiller du roi, premier avocat au bailliage et siège présidial d'Auxerre, fils de Claude & de Marie Anne Bérault ; ° Auxerre, Saint-Eusèbe, 17 IX 1709 ; † Auxerre, Saint-Pierre-en-Vallée, 14 XII 1765.
2. Edme Germain, d'où branche de Vincelles
3. Jeanne Angélique, ° Auxerre, 1726 ; † 1727.
4. Jean-Baptiste*, ° 1728 ; † 1806. Chanoine.
5. Edme Pierre, d'où branche de Prunières
7. Perrette Anne, ° Auxerre, 1739.
x (Auxerre, Saint-Pierre-en-Vallée, le 27 I 1761) Etienne Germain Hay, conseiller du roi sur le fait des aides, fils de Germain, avocat, & Marie Marguerite Leblanc. D'où :
- Edme Nicolas Germain Hay*.
- Etienne Hay, ° 1766.
- Anne Edmée (Perrette) Hay, ° 1770 ; † 1846.
x Edme Louis Germain Grillet de Séry.
VI.b.
Etienne, † 16 V 1796. Entrepreneur et architecte, domicilié en l758 et 1759 à Rouen (Saint-Pierre), ceci en la rue Chauchoye. Il construit les halles de Rouen et du Havre, jette les fondations de l'hôtel de ville de Rouen sur les plans de Le Carpentier, fait la maçonnerie du prétoire du Havre et bâtit la jetée du port de Dieppe. Il travaille aussi de 1767 à 1792 comme expert juré des bâtiments à Paris, où il réside en 1770 en la rue des Rosiers, face à la rue des Ecousses, puis en 1792 en la rue des Barres.
x (ca. 1750) Marguerite Hue, fille de Nicolas, lequel est comte de Miromesnil ; † 12 VII 1789. D'où VII.
VII.
1. (?) Nicolas Laurent, avocat, élu en l'élection des Andelys (27), conseiller du roi à Vernon (27). Il est aussi franc-maçon à la loge de Saint-Jean-de-Dieu à Vernon.
x la fille du seigneur de Hauterre, d'où quatre enfants.
2. Marie Thérèse, † Paris, 6 XII 1779.
Adrien Thiébart, avocat au parlement de Paris ; P.
3. Jean Etienne, ° ca. 1756 ; † 1818. Architecte, il construit à Paris le bel immeuble du 54-56 rue de Seine, puis, après la Révolution, des maisons à Verrières (91) et à Malabry (92), ainsi que le château de Mareuil.
x (Paris, Saint-Gervais, le 1 VII 1787) Marie Elisabeth Colmet, fille de Frédéric Balthazard, avocat et procureur au parlement de Paris, & Marie Elisabeth Gallet ; † Paris, 25 XI 1846. D'où VIII.
VIII.
1. Marie Adélaïde Thérèse, dite Adèle.
° 7 VI 1778 (née hors mariage) ; † 24 XII 1856.
x (20 VI 1810) César François Colmet-Daage, avocat à la cour d'appel de Paris ; P.
2. Thérèse Emilie, ° 1784 (née hors mariage).
x Claude Sorbet, avocat à la cour royale ; P.
3. Etienne Gabriel, ° 1785 (hors mariage) ; † 1795.
II
les Villetard de Vincelles
VI.a.
2. Edme Germain*, ° 1725, † 1796. Premier maire élu d'Auxerre (1790-1792).
x1 (Auxerre, St-Pierre-en-Vallée, 1 VI 1756) Françoise Boyard de Marsay, ° 1741 ; † 1778. D'où VII.
x2 (Paris, Saint-Roch, 31 VIII 1778) Louise Pincemaille, veuve de Charles Claude Bonnet de Montbaron ; SP.
VII.
1. Marie Anne Françoise, ° Auxerre, 18 III 1758.
x (Auxerre, Saint-Pierre-en-Vallée, 1 V 1787) Germain Baudesson, ancien mousquetaire du roi devenu chevalier de Saint-Louis, fils de feu Jean Claude, maire perpétuel d'Auxerre et seigneur de Vieuxchamp à Charbuy (89), & Marie Duché ; S.P.
2. Julie Madeleine, restée célibataire.
° Auxerre, 24 IV 1759 ; † Auxerre, 11 VIII 1794.
3. Edme Joseph*, ° Auxerre, 18 V 1771 ; † 1826.
x (Saint-Prix, Val-d'Oise, le 18 X 1800) Marie Elisabeth Félicité de Neuville ; ° Paris, 20 VII 1777. D'où VIII.
VIII.
1. Saint-Cyr, ° Saint-Prix (95), le 21 X 1800 (trois jours après le mariage de ses parents) ; † 1884. Commis principal au ministère de la Guerre dès 1823, traducteur d'anglais, d'allemand, d'italien et d'espagnol au bureau des Lois et Archives avec une solde de 3600 francs par mois. Le 8 VIII 1858, il est fait chevalier de l'ordre impérial de la Légion d'honneur.
x (Paris 1er, 20 VII 1846) Clotilde Maréchal, rentière et veuve de A. Ducher, et fille de Jean Louis Maréchal & de Marie de Laborde, domiciliée au 59 de la rue du faubourg Saint-Antoine à Paris, cousine germaine de George Sand ; † 1861. Elle a un fils du premier lit, lequel est adopté par Saint-Cyr Villetard, son second mari, et qui, marié deux fois, engendrera deux branches, l'une en Angleterre et en Australie, et l'autre à Edmonton au Canada.
2. Fausta, ° Saint-Prix (95), 13 III 1804 ; † 1804.
III
les Villetard de Prunières
VI.a.
5. Edme Pierre, ° Auxerre, Saint-Pierre-en-Vallée, le 5 XII 1729 ; † Auxerre, 15 IX 1791. À l'âge de 23 ans environ, le 15 XI 1752, il succède à Joseph Christophe Lemuet de Bellombre en tant que conseiller honoraire sur le fait des aides au bailliage d'Auxerre. Le 28 III 1755, il devient membre du tribunal de commerce d'Auxerre. À la Révolution, il participe aux votes pour élire les députés représentant l'Auxerrois aux états généraux de 1789. Le 14 II 1791, avec son fils Edme Pierre Alexandre, il fonde une société populaire appelée le Club patriotique.
x (Coulanges-sur-Yonne, 18 VI 1754) avec Marie Anne Germain de Saligny*, fille d'Etienne, marchand de bois et seigneur en partie de Crain (89), & Perrette Agathe Ferlet. ° Coulanges-sur-Yonne, 8 III 1733 ; † Saint-Georges-sur-Baulche, 30 VII 1786. D'où VII.
VII.
1. Edme Pierre Alexandre*, ° 1755 ; † 1824.
x (Paris, Saint-Merry, le 5 II 1781) avec Marie Eléonore Lallouette. D'où VIII.
2. Agathe, ° Auxerre, 1757 ; † 1778.
3. Cécile Edmée, ° ca. 1760.
x (Auxerre, Saint-Mamert, 16 II 1791) Antoine Monnot, fils de Claude & Claudine Paradis ; † 26 V 1841. Juge au tribunal d'Auxerre et conseiller municipal, il est porté sur la liste des suspects, dénoncé par son beau-père.
4. Françoise Etiennette, ° 3 VII 1763, † 6 IV 1848.
x (a. 1794) avec Edme Germain Thierriat de Millerelle*, fils de Pierre Thomas & de Germaine Edmée Robinet de Pontagny ; ° 17 V 1747, † 4 XII 1825 ; P.
VIII.
1. Alexandre Edme, ° Auxerre, 10 XII 1781. Il est caissier de l'Assurance mutuelle immobilière de Caen et devient ensuite maire de Saint-Romain-de-Popey (69).
x (Paris 7e, 30 VIII 1813) Julienne Marguerite Madinier, fille de Barthélemy. D'où IX.
2. Augustin Germain, resté célibataire.
° Auxerre, 11 VIII 1782 ; † Paris 8e, 24 III 1838.
3. Claude Marie (fille), ° Auxerre, 31 VII 1783.
4. Anne Eléonore, ° Auxerre, le 27 VII 1786. Son contrat de mariage est signé par Napoléon et Joséphine, ainsi que par Cambacérès et Kellermann.
x Jacques Hatry, colonel et chevalier de l'Empire (1810), commandant de la place militaire de Strasbourg (67), fils de Maurice, général en chef de l'armée de Hollande, & de Françoise Engelman ; P.
IX.
1. Alfred, ca. 1817. Employé de ministère.
x Louise Darre, d'où X.A.
2. Marie Julienne.
° Saint-Romain-de-Popey (69), le 27 I 1818.
x (Paris 3e, le 9 IX 1844) Charles Léon Crosnier, chef d'institution et fils de Jacques Pierre & de Marie Hélène Digoin de Varigny ; ° Paris, 20 VIII 1809 ; P.
3. Ernest Pierre, employé de banque à Paris.
x (Paris 7e, 9 III 1957) Amélie Alexandrine Picard, fille de Pierre & Elisabeth Dauras. D'où X.b.
4. Edouard Charles, ° Paris, le 20 X 1828 ; † Paris, 29 XII 1889. Il est admis à l'Ecole normale supérieure en 1849, devient professeur à La Rochelle en 1856, puis se lance dans le journalisme. Il écrit des articles pour divers journaux, tels la Revue contemporaine ou bien la Revue européenne, devient conférencier à L'Opinion nationale, rédacteur en chef au Courrier du dimanche (1862) puis au Journal des débats. Devenu rédacteur au Soir, il s'y fait l'avocat du gouvernement républicain du 4 IX 1870, soutenant Adolphe Thiers dans sa volonté de fonder une république conservatrice. En 1874, il est ensuite désigné comme membre de la commission d'examen des ouvrages dramatiques et inspecteur des théâtres, puis il est nommé rédacteur en chef du Journal officiel, ainsi que directeur de la presse au ministère de l'Intérieur. Il finit par quitter ces fonctions publiques pour réintégrer le secteur privé, collaborant alors au Moniteur universel. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : Histoire de l'Internationale (1871), L'insurrection du 18 mars (1872). Il a aussi fait jouer au théâtre de l'Odéon Le testament de César Girodot.
Alice Charpentier, qui est la fille d'Henri & de Marie Fontaine ; ° Paris, 1 II 1843 ; † Neuilly (92), 7 III 1928. D'où X.c.
X.a.
Alice, domiciliée au 108 rue du Bac à Paris ; SA.
X.b.
Maurice, ° Paris, 1er I 1858 ; † Nice, 24 IX 1947. Magistrat, avocat à la cour d'appel de Paris, auditeur au Conseil d'État pendant quatre ans, il rédige des ouvrages sur la législation des accidents du travail, prétendant que les conventions passées directement entre les patrons et leurs ouvriers suffisent pour résoudre tous les problèmes sociaux ; il repousse toute intervention du législateur.
x (le 24 VIII 1888) Marie Lecaron, fille d'un parfumeur renommé ; † Cannes, 9 III 1944. D'où XI.a.
X.c.
1. Marie, rédactrice de son frère (ci-après) ; SA.
2. Pierre, † Paris, 1958. Romancier, il reçoit le prix de l'Académie
française, en 1921, pour son livre intitulé Monsieur Bille dans la tourmente.
= Autres ouvrages : Les amuseuses - L'arriviste au cœur tendre - Le château sous les roses - Le droit d'aimer - John chez les cigales - Ma cousine Edma - Mon ami - La montagne d'amour - La montée - La maison des sourires - Le prince charmant - Le tournant - Le vieux faune.
x (26 IX 1912) Madeleine Filon, d'où XI.b.
XI.a.
Jacques Pierre, ° 1889 ; † Paris 8e, 27 XII 1923. Docteur en médecine et externe des hôpitaux de Paris, il est décoré de la médaille militaire et de la Croix de guerre pour sa bravoure lors du conflit de 1914-1918. Il écrit un livre intitulé Souvenirs de guerre, et meurt des suites des blessures reçues lors du conflit ; SA.
XI.b.
1. Claude, ° 1913 ; † 26 V 1933 ; SA.
2. Aline, ° 9 II 1927 ; † Neuilly (92), 7 III 1948.
IV
les Villetard de Laguérie
VI.a.
6. Jacques Pierre*,
° Auxerre, le 24 II 1734 ; † Auxerre, le 31 I 1797.
x1 (Auxerre, Notre-Dame-la-d'Hors, le 10 I 1764) Anne Julie Bogard ; † a. 1770 ; SP.
x2 (Vermenton, 19 VI 1770) avec Françoise Compagnot ; † Auxerre, 16 IX 1777. D'où VII.a.
x3 (Paris, Saint-Paul, le 17 VII 1780) Marie Nicole Julie Denis. D'où VII.b.
VII.a.
1. Marie Anne Sophie.
° Brest (29), 1771 ; † 3 III 1854.
x (Auxerre, Notre-Dame-la-d'Hors, 15 II 1792) Louis Claude MARTIN de La Prémure, seigneur de Vaugines, qui est le fils de Louis Claude & Catherine Fournier de Longchamps, d'Epineau-les-Voves (89) ; P.
2. Jacques Pierre, mort en bas âge.
° Auxerre, Saint-Pierre-en-Vallée, 6 VIII 1775.
VII.b.
Pierre Nicolas Joseph*, ° 1787 ; † 1863.
x (Auxerre, 3 X 1821) avec Marie Eléonore Thierriat de Millerelle ; ° Auxerre, 19 I 1794. D'où VIII.
VIII.
1. Eléonore, ° Auxerre, 21 VIII 1822.
x (23 VII 1851) Thomas Konarski, général de brigade originaire de Cracovie en Pologne, chevalier de la Légion d'honneur, veuf de Marie Koscieska ; P.
2. Alexandre Joseph.
° Auxerre, 27 IX 1823 ; † 25 IX 1886. Il est officier de la maison impériale de Napoléon III puis officier adjoint du duc de Cambacérès, grand maître des cérémonies. Après la déposition de l'empereur en 1870, sa carrière est brisée et il devient simple contrôleur à l'Assistance publique de Légué-Plérin (22). Sa fortune s'évapore lors de la faillite de la Banque de l'Union générale en 1882.
x (Paris 12e, 17 XI 1854) Jenny Félice Després, fille de Charles Denis (1806-1869), chirurgien en chef à l'hôpital de Bicêtre, & Félicie Roussel ; ° 4 II 1832 ; † 4 III 1924. D'où IX.a.
3. Auguste, ° Auxerre, 23 VI 1826 ; † Paris, 1 XII 1896. Employé à Paris chez l'armurier Lepage, il devient avocat en 1850 et passe son doctorat en 1852. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 28 XII 1852. Devenu substitut à Tulle (19), puis procureur à Ussel (19), il est nommé en 1865 avocat général à Limoges (87), où c'est lui qui ouvre le bal avec l'impératrice Eugénie lors de la réception de Napoléon III à la préfecture. En 1873, il est promu au poste de procureur général à Montpellier (34), puis, de 1875 à 1879, il occupe le siège de substitut puis de procureur général à Paris. Il finit sa carrière parisienne en 1883 comme avocat général et président de chambre, après avoir écrit plusieurs ouvrages juridiques, dont : Du fondement de l'exercice du droit de juger, et Napoléon dans le Code civil.
x (Tulle, 1862) avec Marie Joséphine Pauquinot, fille de Jean-Baptiste & Marie Antoinette Baudisson. D'où IX.b.
IX.a.
1. Félicie, ° 3 VIII 1855 ; † Paris, 20 II 1858.
2. Raoul, ° Auxerre, le 27 VIII 1857 ; † Paris, 2 XI 1913. Licencié ès lettres en 1886, puis professeur agrégé d'histoire en 1888, il enseigne au lycée d'Auxerre puis au lycée Sainte-Barbe à Paris. En 1894, il est chargé par le ministère de l'Instruction publique de se rendre en Corée pour une mission scientifique. Il est alors nommé officier de l'Instruction publique. Il devient ensuite grand reporter au journal Le Temps et correspondant de L'Illustration. Entre autres actualités, il couvre la guerre des Boxers en Chine (1900-1901) puis le conflit russo-japonais (1904-1905). Il publie alors ses conversations avec le maréchal japonais victorieux Yvao Oyama, ainsi que divers contes d'Extrême-Orient. Il est aussi chargé de missions par le ministère des Colonies et donne des conférences tant en France qu'aux États-Unis et au Canada. Il écrit également des articles pour Le Petit Journal et autres périodiques de l'époque, comme La Revue des Deux Mondes et Le Tour du Monde, Le Journal des Voyages, Lectures modernes et Globe-Trotter. Il est un temps franc-maçon.
= La Corée - Contes d'Extrême-Orient - Conversations avec le maréchal Oyama.
x (Paris, 1896) Jeanne Pirot, fille de François & Louise Peyrotte, de Vermenton (89). D'où X.a.
3. Georges, ° Maisons-Alfort (94), le 27 VII 1859 ; † 10 X 1911. Sous-officier au 112e régiment d'infanterie, puis sous-lieutenant en 1885 au 12e régiment d'infanterie et lieutenant au 87e régiment d'infanterie, il passe ensuite en 1895 au 76e régiment d'infanterie, où il se voit promu au grade de capitaine et où il sert jusqu'en 1911. Partisan de la monarchie, il est boulangiste puis antidreyfusard, ce qui l'oppose à son frère aîné Raoul. Il est également l'une des victimes de l'Affaire des Fiches*, ayant été dénoncé par les francs-maçons du Grand-Orient comme royaliste, réactionnaire et catholique, s'opposant à la séparation de l'Église et de l'État. Sa carrière militaire, bloquée par ses opinions politiques très hostiles à la République, lui vaut néanmoins d'être fait chevalier de la Légion d'honneur.
x (Aix-en-Provence, 22 VII 1885) avec Julie Dorlhac de Borne, fille de Jean Marie, qui est inspecteur d'Académie en poste à Auxerre, & Elyse Lescuyer. D'où X.b.
4. Alice.
° Maisons-Alfort (94), 1864 ; † Paris, 8 XII 1927.
x Georges David, SP.
5. Jeanne, ° Paris, 1871 ; † Cosne (58), 1923.
IX.b.
1. Marie Charles Jean.
° Tulle (19), 18 IX 1863 ; † 9 X 1909. Elève officier en 1887 au 82e régiment d'infanterie, il entre ensuite au 85e régiment d'infanterie, où il devient lieutenant en 1888 et capitaine en 1900. Le 11 VII 1908, il est fait chevalier de la Légion d'honneur, peu avant sa mort.
x (Tulle, 9 VII 1894) sa cousine Marie Claire Pauquinot, fille de Charles ; † Tulle (19), 29 I 1963 ; SP.
2. Marie, ° Limoges (87), 1867 ; † 8 VIII 1930.
x (9 VIII 1884) Rupert Précy, petit-fils d'un député de la Convention, attaché au cabinet du préfet du département de la Seine ; † 30 VIII 1935 ; SP.
X.a.
Germain.
° Paris 16e, 14 I 1897 ; † Larache (Maroc), 12 X 1930. Incorporé le 26 VIII 1914 au 131e régiment d'infanterie, peu après le déclenchement de la Grande Guerre, il passe en 1916 dans l'aviation et, devenu pilote, rejoint en 1917 l'escadrille SPA 212. Il est décoré de la Médaille militaire et de la DMC britannique. Après la guerre, il est envoyé en mission en Indochine, dès 1919, pour mettre en place les premières lignes du réseau aérien civil. De retour en France, il devient moniteur à la section d'entraînement de l'aéroport du Bourget. Puis, en juillet 1929, alors qu'il est déjà crédité de 1268 heures de vol, il se fait engager par Didier Daurat à l'Aéropostale de Toulouse. Il s'écrase en avion un an plus tard, à bord de son Latécoère 28 abattu par une violente tempête. Il reçoit à titre posthume le prix du Pilote de Ligne, puis est cité le 25 X 1937 à l'ordre de la Nation comme pionnier de la Postale. Il est également chevalier du Dragon d'Annam, et de l'ordre du Parasol et de l'Éléphant blanc.
x (a. 1929) avec Suzanne Aufort, fille de F. & X. Allaz. D'où XI.a.
X.b.
1. Raoul, ° Perpignan (66), 27 VIII 1886 ; † camp de concentration de Bergen-Belsen (Allemagne), 1945. Sorti de l'école militaire de Saumur en 1912, il sert au début de la Grande Guerre comme lieutenant dans le 14e régiment de chasseurs. Il est blessé au combat dès le 6 IX 1914 et reçoit la croix de chevalier de la Légion d'honneur peu de temps après, le 28 IX 1914. Ayant appris à piloter par la suite dans diverses écoles aéronautiques, il se voit affecté le 4 XII 1916 comme observateur à l'escadrille C 202, et en 1917 à l'escadrille 14 ; en mai 1918, il passe ensuite à l'escadron de bombardement. Après la guerre, il prend le commandement de l'escadrille 121, le 27 XI 1918, puis il passe sur Goliath à la 21e escadrille en poste à Nancy. Il entre enfin au service géographique de l'armée et reçoit la Croix de guerre. En 1924, il est promu au grade d'officier de la Légion d'honneur. Rappelé sous les drapeaux dès le début de la Seconde Guerre mondiale, il sert comme chef du 4e bureau de l'état-major des forces aériennes 102 en 1940. En janvier 1942, il est arrêté sur dénonciation par les Allemands. Déporté à Oranienburg, en Allemagne, il est transféré en mars 1945 au camp de concentration de Bergen-Belsen, où il meurt à Pâques.
x (Ploaré, 25 V 1921) avec Madeleine Halna du Fretay, fille de Charles & F. de Kerjegu. D'où XI.b.
2. Elise, ° Perpignan (66), le 29 XI 1887 ; † Paris, le 16 X 1981. Professeur de lettres classiques à Paris, elle a parmi ses élèves Françoise Dorin (future dramaturge) et Hélène de Turkheim (future journaliste).
3. Alphonse Henry, ° Les Andelys (27), 23 II 1889. † Pontfaverger (51), 13 III 1965. Dans sa jeunesse, il est inscrit comme élève au collège des Jésuites de la rue de Vaugirard à Paris, où il devient l'ami du jeune Charles de Gaulle, de la 5e à la Terminale. Après le baccalauréat, il passe les vacances d'été avec celui-ci et son père. Il fait ensuite ses études de médecine à Reims, puis à l'hôpital Saint-Michel à Paris. Pendant la Grande Guerre, il sert au 8e régiment de zouaves. Il est affecté à l'hôpital 123, en grande chirurgie, ceci près de Mondeville (55). Soutenu par la revue Les Annales, il déclenche avec Aubertin, qui est commandant au 4e régiment d'infanterie de tirailleurs, une campagne remportant un grand succès pour récolter jusqu'à six sacs de terre pour une vie de combattant des tranchées. Après avoir perdu son œil gauche en 1916 à Belloy-en-Santerre (80), il rencontre sa future conjointe à l'hôpital de Châtillon-sur-Marne (51). Il termine la guerre dans l'escadrille de son frère, recevant la Croix de guerre, la médaille militaire puis la Légion d'honneur. Il s'installe ensuite comme médecin à Saint-Mandé, dès 1919, et se met à s'occuper activement du football. Cofondateur du Stade de Reims, puis à Paris du P.U.C., il devient bientôt médecin de l'équipe de France, ainsi que président de la commission des statuts et règlements de la F.F.A., restant en fonction de 1930 à 1952. Jusqu'en 1940, il milite dans les groupements d'Action Française, puis, pendant l'exil volontaire du général de Gaulle à Colombey (52), sous la IVe République, il reprend contact avec celui-ci.
x (Paris, Saint-Roch, le 22 IV 1919) Georgette Philippe, fille de Paul, qui est chef d'escadron au 15e régiment de chasseurs à Lunéville, & Clémence Boudard. D'où XI.c.
4. Anne, ° le 28 V 1896 ; † le 3 IX 1988. Assistante sociale au ministère des Armées.
XI.a.
Hélène, ° Casablanca (Maroc), 13 VII 1930. Elle devient professeur agrégé de lettres classiques, diplômée de l'école supérieure de phonétique. Elle fréquente l'école nationale des beaux-arts à Bourges, la faculté des lettres de la Sorbonne, à Paris, ainsi que l'école supérieure des professeurs de français à l'étranger. Elle enseigne au lycée international de Saint-Germain-en-Laye et fonde l'IRIS, l'Institut de recherche sur l'imagination et la sensibilité.
XI.b.
1. Pierre, ° Nancy (54), le 12 III 1922. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il combat avec les F.F.I. en Bretagne sur la presqu'île de Crozon. Devenu enseigne de vaisseau en Indochine de 1949 à 1951 dans la flottille 8 F attachée à Saïgon, il y pilote des avions Catalina et des quadrimoteurs Privater. Croix de guerre T.O.E., il reçoit également la croix de chevalier de la Légion d'honneur le 28 VIII 1965. Il quitte la Marine avec 3087 heures de vol et le rang de capitaine de corvette. Il entreprend alors une carrière d'ingénieur dans l'industrie chimique, assurant le montage d'usines nouvelles à l'étranger.
x (Paris, 7 VII 1956) Simone Bonniot de Fleurac, fille de Pierre & A. Froment-Meurice. D'où XII.a.
2. Geneviève.
° Chartres (28), 30 VIII 1923 ; † 19 VIII 1941.
3. Chantal, ° Chartres (28), 16 IX 1927. Religieuse de Notre-Dame-de-la-Retraite à Angers (49), elle devient chef d'un établissement d'enseignement, puis responsable provinciale de sa communauté.
XI.c.
1. Bernadette, ° Saint-Mandé (94), 4 VIII 1921.
x (Saint-Mandé, 20 IX 1944) avec Gilles Le Courtois du Manoir, fils de Jean, capitaine de frégate, & d'Yvonne de Gourmont ; P.
2. Marie Edmée, ° Saint-Mandé (94), 11 VIII 1922.
x (Bouzancourt, 12 VIII 1945) Jacques de Bienassis de Cauluson, fils de A. & Aleth Mailho ; P.
3. Georges, ° Saint-Mandé (94), 27 IX 1929. Cadre de direction dans le groupe Saint-Frères, devenu groupe Willot, il est plus tard gérant à Paris des établissements d'enseignement des religieux de l'Assomption et s'occupe aussi, dans le secteur social, des Associations familiales, de l'UDAF 92 puis 75, de la Sécurité sociale, voire des Allocations familiales comme administrateur. En 1981, il devient le membre n° 20 de la S.G.Y. et publie en 1989 l'histoire de sa famille dans le fascicule n° 6 des Cahiers généalogiques de l'Yonne.
x (Laval-en-Laonnois, 11 VII 1953) avec Anne-Marie de Truchy de Varennes, fille de Sixte & Elisabeth du Cauze de Nazelle. D'où XII.b.
4. Françoise, secrétaire dans un organisme agricole. ° Saint-Mandé (94), 13 VII 1933 ; † 16 VII 1997 ; SA.
XII.a.
1. Christine, ° Toulon (83), 26 V 1954. Infirmière puis chef de service à Lyon (69).
2. Geneviève, ° Toulon (83), 10 VI 1958.
x (Paris 15e, le 31 III 1984) avec Frédéric Bonaventura O'Casicci ; P.
3. Franck, ° au Pakistan, 16 XII 1962.
4. Patrick, ° Corbeil (91), 20 V 1964. Ingénieur agronome.
XII.b.
1. François Edme, ° Nancy (54), 25 V 1954. Il est contrôleur de gestion (-1989-).
x (Paris, Saint-Séverin, le 25 IX 1982) Maïten Clavery, qui est conseillère juridique, fille de Daniel & de Colette Lonson. D'où XIII.a.
2. Patrick, ° Dakar (Sénégal), le 14 III 1956. Il est ingénieur des Mines à Nancy (54).
x (Morogues, 18 VII 1979) Inès Darasse, ingénieur des Mines à Nancy (54), fille de Patrick & Nouria Marsan. D'où XIII.b.
3. Pascal, ° Lille (59), le 7 II 1959.
x (Neuilly-sur-Seine, 6 IX 1986) Laurence Corson, fille de Gérard & Françoise Girodon.
4. Florence, ° Lille (59), le 4 I 1963.
5. Xavier, ° Lille, 27 IX 1965. Ingénieur I.P.S.A., dans les sciences techniques spatiales (-1989-).
6. Véronique, ° Paris 15e, le 18 V 1973.
XIII.a.
1. Benoît, ° Paris 14e, le 16 IX 1983.
2. Adrien, ° Paris 14e, le 14 I 1986.
3. Thibaud, ° Paris 14e, le 28 IX 1991.
4. Paul, ° Paris 14e, le 16 IV 1999.
XIII.b.
1. Henry, ° Paris 14e, le 18 III 1981.
2. Pierre, ° Paris 14e, le 30 IX 1983.
3. Thomas, ° Paris 14e, le 14 I 1987.
4. Aude, ° Paris 14e, le 27 IV 1989.
Pierre Le Clercq
[CGY n° 6 ; tables de la SGY ; EA 40 (1962) 7 ; EA 45 (1963) 36 ; EA 77 (1968) 29 ; AN 1896 ; H de R 199 / Haasé ; Duché, Tulard, Caratini, Molard, Hermelin, Guimard, Révérend, Aulard, L. Blanc, Kuzinski, Bourloton, Bibet, Noirot, Bargeton ; Family History Library à Salt Lake City (USA) ; Michel Gallet / Les architectes parisiens du XVIIIe siècle]
VILLETARD Edme Pierre Alexandre
° Auxerre, Saint-Eusèbe, 26 VII 1699 ; † Auxerre, Saint-Pierre-en-Vallée, 6 III 1770.
- f. d'Edme, marchand de vin en gros, & Perrette Durand.
- Domicilié en la paroisse Saint-Gervais à Paris lors de son mariage en 1723, il devient en l'an 1744 assesseur à l'hôtel de ville et de police d'Auxerre. Le 20 III 1746, il achète au capitaine de vaisseau Antoine Alexis de Perrier de Salvert et à son épouse Angélique Rosalie de Laduz le fief de Saint-Clément au hameau de Ponceaux, et les fiefs de Prunières et de Laguérie à Charbuy, pour la somme de 16.600 livres. Il devient ensuite, le 4 IX 1752, conseiller honoraire au bailliage et siège présidial d'Auxerre, office dont les lettres de provision ne sont enregistrées que six mois plus tard à la chambre des comptes de Dijon, ceci le 11 V 1753. Devenu également administrateur de l'hôpital général d'Auxerre, il finit par accéder le 23 VI 1755 à la noblesse dite de robe en acquérant, par l'intermédiaire de Thomas André Marie d'Avigneau, lieutenant général du bailliage d'Auxerre, l'office de conseiller secrétaire du roi, contrôleur en la chancellerie près de la cour des comptes de Dôle (39). Le 12 X 1756, il fait transférer cet office, qui lui a coûté la somme rondelette de 60.000 livres, à la chancellerie près du parlement de Rouen (76). Dès lors, il prend le nom de Villetard de Prunières et de Laguérie et fait enregistrer ses armoiries : d'argent au chevron d'azur accompagné de trois trèfles de sinople.
x (Auxerre, Saint-Eusèbe, 13 IX 1723) Marie Dabenton, fille de Germain, juge consul et officier de bourgeoisie à Auxerre, & Anne Goudard [le contrat de mariage date du 4 IX 1723 : ADY, 3E6-151] ; † Auxerre, Saint-Pierre-en-Vallée, 8 VII 1769 ; P.
[CGY n° 6 ; ADY, 3E6-151]
VILLETARD Jean-Baptiste
° Auxerre, 27 X 1728 ; † Auxerre, 6 VII 1806.
- f. d'Edme Pierre Alexandre & Marie Dabenton.
- Devenu prêtre, il est nommé chanoine de la cathédrale d'Auxerre le 4 IV 1752 par l'évêque Charles de Caylus*, dont il partage les convictions jansénistes. Il acquiert un second canonicat à Auxerre le 16 I 1760, puis, en 1787, devient trésorier du chapitre. Demeuré janséniste après la mort de Charles de Caylus en 1754, il s'oppose aux deux évêques d'Auxerre suivants, Jacques de Condorcet* puis Jean-Baptiste Champion de Cicé*, tout en défendant les droits du parlement de Paris face à l'absolutisme royal et l'autonomie de l'Église de France face au pape. C'est donc avec soulagement qu'il accueille la Révolution, en 1789, rédigeant un cahier de doléances personnelles, gallican et janséniste, puis approuvant la formation de l'Assemblée nationale et la constitution civile du clergé. Il prête aussi les deux serments* des 15 IX 1792 et 8 XI 1792 requis par les députés, persistant dans ses idées révolutionnaires d'inspiration janséniste quand les prêtres constitutionnels comme lui finissent par subir à leur tour les affres de la Terreur. Il n'est cependant pas inquiété personnellement, protégé sans doute par son neveu Edme Pierre Alexandre Villetard de Prunières*, devenu suppléant puis député de l'Yonne à la Convention. Sous le Directoire, il achète les restes de l'abbaye Saint-Marien à Auxerre, dont il fait en 1797 un lieu de prières pour les derniers jansénistes de la ville. Il y reçoit Reynaud* et Rétif*. Le 24 VI 1797, dans l'église Saint-Pierre-en-Vallée rendue au culte neuf jours plus tôt, il prononce un discours hardi dans lequel il fait l'éloge des vignerons de la paroisse qui ont voulu sauver leur église de la destruction. La liberté de culte ayant été officiellement restaurée en France le 14 VII 1797, il se hâte d'organiser chez lui un synode provisoire, auquel ne viennent assister que peu de ses confrères, dont Bailly, Payart*, Pateau, curé de Charentenay, et Rétif*, curé de Courgis : il y est élu député unique du clergé de l'Yonne, participant à ce titre au tout premier concile national de l'Église constitutionnelle, ouvert à Paris le 15 VIII 1797 avec l'accord du gouvernement. Ayant été pressenti pour occuper le siège épiscopal de l'Yonne, il envoie une lettre pastorale le 16 XII 1797 à tous les prêtres et aux fidèles du département, pour leur recommander d'obéir aux lois du Directoire et de se rallier aux décisions prises par le concile parisien. Puis, le 22 XII 1797, il prête le serment de haine à la royauté exigé par le gouvernement. Malgré cela, il assiste bientôt au retour en France de la Terreur anticléricale. Il parvient toutefois à éviter la déportation. En 1801, sur les listes établies par les autorités civiles, il est considéré comme ayant été constamment soumis aux lois, ayant d'excellents principes et étant très estimé. En 1805, il tente de restaurer les écoles Saint-Charles créées par l'ancien évêque janséniste Charles de Caylus*. À cet effet, il verse de ses propres deniers, avec Martineau des Chesnez* et Hay*. Il confie ensuite le sort de ces écoles à quatre personnes, dont Bourgoin, auxquelles il lègue par testament des moyens financiers, la boîte à Perrette* ne suffisant pas à boucler le financement.
Pierre Le Clercq
[CGY n° 6 ; Chronologie politique de la Révolution / Yann Faucbois ; Noirot ; G.V. de L. ; Bonneau 12 ; Fortin II 236 ; AN 1866, 288 ; Mémorial]
VILLETARD Henri
° Poilly-sur-Serein, 24 III 1869 ; † 26 XI 1955.
- Ordonné prêtre le 25 VI 1893, il est nommé vicaire à Villeneuve-l'Archevêque, chargé de Molinons, puis il est transféré à Saint-Lazare d'Avallon en septembre 1895, à Serrigny le 8 V 1899, avant de devenir en juin 1909 curé de Champvallon où il fonde le chœur La Psalette, sur le modèle des Petits Chanteurs à la Croix de Bois.
- Mobilisé en 1914 comme brancardier, il sert en 1916 à l'hôpital installé dans le lycée de Bar-le-Duc. Lors d'une permission, il fait le 6 V 1916 un sermon maladroit, en l'église de Champvallon, lequel fait l'objet de plaintes et provoque une enquête de la préfecture de l'Yonne. Sans doute a-t-il parlé de la guerre comme un juste châtiment des fautes de la France, thème assez commun à l'époque ; malheureusement, le texte de son sermon a disparu et les accusations divergent selon les témoins.
- Avant la fin de la guerre, il est nommé curé et doyen de Seignelay, le 8 XII 1917. Il est promu ensuite à la dignité de chanoine honoraire, le 31 XII 1936, et à celle de prélat de Sa Sainteté, le 20 X 1953.
- Très tôt érudit (élève de rhétorique à 18 ans), il devient musicologue, archéologue et liturgiste, ainsi que membre actif de la Société archéologique de Sens et de la Société des sciences de l'Yonne. Il est aussi lauréat de l'Institut et de la Société française d'archéologie, et correspondant de la Société nationale des antiquaires de France.
- Fréquentant dès 1895 dom Mocquereau, et l'abbaye de Solesmes, il devient l'un des plus ardents propagandistes des réformes du chant et de l'usage du latin à la façon de Rome. En 1900, il donne à Avallon une conférence qu'il intitule Le chant grégorien et sa restauration et qui est bientôt publiée. En 1912, il sort un article dans La Gerbe de l'Yonne, bulletin des œuvres du diocèse de Sens, avec comme titre Le chant liturgique, dans lequel il initie les paroisses et les mouvements catholiques de l'Yonne à la correcte exécution du langage et du chant d'Église. Pour répondre à la requête du chanoine Delinotte, supérieur de l'école Saint-Jacques de Joigny, il intervient aussi auprès des jeunes en insérant des leçons de chant grégorien dans le programme de leurs études. Tous ses efforts, toutefois, suscitent de violentes oppositions.
- En 1912, il va travailler quelque temps à Rome avec Achille Ratti, futur Pie XI. Dès 1921, il figure parmi les promoteurs de l'œuvre, de plus en plus florissante, de la Confrérie diocésaine des enfants de chœur. Il est aussi un des animateurs, le 13 XII 1928, de la journée des enfants de chœur à Joigny, présidée par monseigneur Feltin* et rassemblant quelque 200 enfants.
= Office de Pierre de Corbeil, dit office des fous (qui se voit couronné à Paris par l'Académie des inscriptions et belles-lettres ; édition critique) - Office rimé des saints Savinien et Potentien par Odoranne de Sens - Deux manuscrits liturgiques conservés à Avallon (en 1910) - Les Juifs dans la liturgie (en 1910) - L'office "Recordare Virgo Mater" (en 1911) - Serrigny, notes d'histoire et d'archéologie - Odoranne de Sens et son œuvre musicale (en 1912) - Dom Bernard Moreau, successeur du père Muard (en 1943).
[A. Moreau / Monseigneur Henri Villetard ; Noirot ; SR 1922 18, 1928 26 ; AB 28 (1956) 160 ; Noirot III 388, IV 196, V 248]
VILLETARD de LAGUÉRIE Jacques Pierre
° Auxerre, St-Pierre-en-Vallée, 24 II 1734 ; † Auxerre, le 31 I 1797.
- f. d'Edme Pierre Alexandre & Marie Dabenton.
- Dès 1750, avant même que son père ne soit anobli par l'achat de l'office de conseiller secrétaire du roi, il porte le titre d'écuyer et se fait connaître sous le nom de Villetard de Laguérie. À la veille de la guerre de Sept ans, il entre dans l'armée, rejoignant le régiment de Talain-Chalunzel où il obtient les grades de lieutenant, le 10 X 1755, puis d'aide-major, le 11 V 1757. Il participe alors à la bataille victorieuse d'Hastenbeck, le 26 VII 1757, et à la cuisante défaite de Rossbach, le 7 XI 1757. Après deux années de garnison en Allemagne, en 1758 et 1759, il retourne en France en 1760 pour prendre part avec son régiment à la défense des côtes de Bretagne contre la menace anglaise, dans le port de Brest. Il y devient capitaine en 1761.
- Après la guerre, qui se termine en 1763 par un traité de paix désastreux pour la France, il se marie en 1764 avec une Auxerroise. Il part ensuite en garnison à Lille puis à Saint-Omer, et se remarie en 1770 avec une jeune femme de Vermenton qui lui donne un premier enfant à Brest, où son régiment, rebaptisé le Guyenne-infanterie, a été placé de nouveau. Après la naissance d'un deuxième enfant en 1775, il embarque à Nantes pour la Martinique, ceci avec les 3e et 4e bataillons du Guyenne-infanterie qui ont été détachés pour former un nouveau régiment : le Viennois. Dans cette nouvelle formation, il officie comme capitaine en second de la compagnie colonelle et reçoit, le 28 VIII 1777, la croix de chevalier de Saint-Louis. Il prend part à plusieurs opérations militaires au tout début de la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique, notamment à celle lancée contre l'île anglaise de La Grenade, mais doit bientôt rentrer en France, étant tombé gravement malade en juillet 1779. Il finit par quitter l'armée le 5 IV 1780, avec le grade de major et une pension appropriée.
- De retour dans le civil, il se marie pour la troisième fois avec une jeune veuve, puis va s'installer avec elle sur ses terres à Charbuy, ainsi qu'à Auxerre où naît son dernier enfant en 1787. En 1789, il participe en tant que noble à l'élection des députés envoyés aux états généraux réunis par Louis XVI. Ayant eu dans sa jeunesse une éducation janséniste, puis marqué par les principes démocratiques des alliés américains de la France, il fait partie des nobles libéraux qui accueillent la Révolution avec enthousiasme. Élu conseiller municipal d'Auxerre en 1790, il est l'un des fondateurs du club patriotique de la ville et assiste même, en 1792, au Te Deum chanté à la cathédrale pour fêter en chœur l'arrestation du roi à Varennes. Le 19 IX 1792, il prête un serment révolutionnaire à la commune, puis finit ses jours sans être inquiété sous la Terreur.
x1 (Auxerre, Notre-Dame-la-d'Hors, le 10 I 1764) Anne Julie Bogard, fille de Philbert, conseiller du roi et maître particulier honoraire en la maîtrise des eaux et forêts de l'Auxerrois, & Marie Suzanne Ronde ; † a. 1770 ; SP.
x2 (Vermenton, 19 VI 1770) Françoise Compagnot, f. de Pierre André & Catherine Françoise Guyot ; † Auxerre, Saint-Pierre-en-Vallée, 16 IX 1777 ; P.
x3 (Paris, Saint-Paul, le 17 VII 1780) Marie Nicole Julie Denis, veuve de Pierre Jean Riffault-Duplessis, seigneur de la Michelinière, ex-officier au régiment d'infanterie du Piémont puis conseiller du roi, correcteur ordinaire en sa Chambre des Comptes à Paris († Alençon, 26 XII 1779), fille de Jean Pierre, écuyer, conseiller du roi et officier du duc d'Orléans, & Julie Crosnier ; † 1815 ; P.
Pierre Le Clercq
[CGY n° 6, FHL 1297195 & 1297224]
VILLETARD de LAGUÉRIE
Pierre Nicolas Joseph
° Auxerre, 31 I 1787 ; † Auxerre, 28 III 1863.
- f. de Jacques Pierre & Marie Nicole Julie Denis.
- Entré le 1 VII 1804 à l'école militaire de Fontainebleau, puis le 23 IX 1806 au 3e régiment d'infanterie légère en tant que sous-lieutenant de carabiniers, il va se battre en Prusse le 8 II 1807, à la bataille d'Eylau, puis assiste à la bataille de Friedland le 14 VI 1807. Il est fait prisonnier dans le Tyrol le 13 IV 1809. Libéré quatre mois plus tard, dès le 13 VIII 1809, il est rapidement promu au grade de lieutenant dans la compagnie du centre, le 12 IX 1809. Il est envoyé en Espagne en 1810, où il devient capitaine de carabiniers le 25 XI 1811 et où il est blessé sous les murs du fort de Figueras. Il rejoint ensuite l'armée d'Aragon du maréchal Louis Gabriel Suchet, lequel le cite cinq fois à l'ordre du jour de l'armée, en particulier pour sa bravoure lors de la défense du Venta Quemada. Il reçoit également les félicitations du général Saint-Cyr, chef d'état-major, puis, peu avant la débâcle de l'Empire napoléonien, il se voit nommé chef de bataillon au 116e régiment de ligne. C'est avec ce grade qu'il participe alors à la campagne de France en 1814, chassant avec ses soldats, sur la route de Lyon (69), un corps d'Autrichiens occupant les camps de Saint-Donat (26) et de Clérieux (26), puis menant à bien une opération audacieuse, avec deux compagnies d'élite, sur la ville de Romans (26).
- Retiré à Auxerre après l'abdication de Napoléon, et ne voulant pas se rallier aux Bourbons, il court au-devant de l'Empereur quand celui-ci s'enfuit de l'île d'Elbe en 1815. Arrivé à Autun, il lui remet aussitôt la soumission du 14e régiment de ligne, en garnison à Auxerre sous les ordres du colonel Bugeaud, puis il se voit chargé par le général Bertrand d'aller porter au maréchal Ney un message qui l'invite à se soumettre lui aussi. En récompense, le 3 IV 1815, il est décoré de la croix de chevalier de la Légion d'honneur. Il rejoint ensuite l'armée de l'Isère commandée par le maréchal Louis Gabriel Suchet, lequel lui confie la défense des gorges du pays de Gex au fort de l'Écluse, à Bellegarde (01), pour protéger le flanc gauche de l'armée de Suchet attaquant la Savoie. Il y résiste vaillamment et finit par faire sauter le fort le 18 V 1815, pour se replier ensuite avec ses troupes jusqu'à Paris.
- Après les Cent-Jours, il refuse la demi-solde offerte par Louis XVIII aux soldats de l'Empereur. Il se marie avec une Auxerroise et attend la chute de Charles X, en 1830, pour tenter de reprendre du service dans l'armée, aidé en cela par le général Bugeaud. Il brise toutefois sa carrière en refusant de participer à l'organisation de l'armée belge, qui risque, selon lui, de s'allier un jour au Royaume-Uni contre la France. Il doit attendre l'insurrection du 24 II 1848 contre le roi Louis-Philippe pour qu'on lui confie de nouveau un poste public : dès le 28 II 1848, il est nommé commissaire du gouvernement provisoire dans l'Yonne, avec Robert* et Uzanne*, et il est élu commandant de la garde nationale d'Auxerre. Il est cependant révoqué une dizaine de jours plus tard par Ledru-Rollin, ceci le 10 III 1848, probablement à la demande de ses collègues qui ne voient pas en lui un homme de gauche. Il passe alors sa longue retraite à pêcher, chasser et étudier les araignées. On raconte à son propos l'anecdote suivante : « Surpris par un orage près de Saint-Fargeau, il se perd, trouve une maison forestière, fait lever le garde. Il est tout ruisselant d'eau, se déshabille d'un trait et se glisse dans le lit à côté de la femme du garde abasourdi, en mettant entre eux son fusil et disant : - Ne craignez rien, je suis le commandant Laguérie connu dans tout le pays ! Au matin, ses vêtements séchés, il repart, laissant un louis d'or sur la table du ménage ».
x (Auxerre, 3 X 1821) avec Marie Eléonore Thierriat de Millerelle, fille d'Edme Germain & Françoise Etiennette Villetard de Prunières ; ° Auxerre, 19 I 1794 ; P.
[CGY n° 6]
VILLETARD de PRUNIÈRES
Edme Pierre Alexandre
° Auxerre, 28 III 1755 ; † Charenton (94), 19 XI 1824.
- f. d'Edme Pierre & Marie Anne Germain de Saligny.
- Après des études à l'école militaire d'Auxerre, il devient négociant en vin puis membre du tribunal de commerce auxerrois. Il devient aussi l'un des quatre administrateurs laïcs de l'hôtel-Dieu de La Madeleine.
- Au début de la Révolution, il est appelé à prendre part à la rédaction des cahiers de doléances de la ville ; puis, du 23 III 1789 au 8 IV 1789, il participe dans les rangs de la noblesse à l'assemblée des trois ordres du bailliage, où il vote avec les nobles pour élire les quatre députés devant représenter l'Auxerrois aux états généraux de Versailles. Le 14 II 1791, désireux de soutenir la Révolution, il crée avec son père une société populaire, le Club patriotique, dont il devient bientôt le président. La même année, il est aussi élu président du tribunal de commerce d'Auxerre et notable municipal à l'élection de novembre avec 91 voix. Le 2 III 1792, il est chargé par la municipalité de siéger dans une commission traitant du commerce.
- Sa carrière politique nationale est consécutive à la chute de la monarchie en France. En effet, trois semaines après la déposition de Louis XVI, il est choisi le 31 VIII 1792 par l'assemblée primaire du canton d'Auxerre comme l'un des délégués de l'Auxerrois, chargés d'élire le 5 IX 1792, en la cathédrale de Sens, tous les députés de l'Yonne à la Convention nationale. Le 7 IX 1792, il est élu quant à lui au poste de suppléant, ce qui lui permet bientôt, après le meurtre de Louis Michel Le Peletier de Saint-Fargeau* à Paris, de remplacer celui-ci comme député. Il siège ainsi dès le 25 I 1793 à la Convention, sans avoir eu à prendre officiellement position, une semaine plus tôt, lors du vote de la mort du roi. À la Convention, il prend plusieurs fois la parole et dénonce l'esprit réactionnaire des orateurs des sections de Paris qui, selon lui, n'ont lutté contre l'ancien absolutisme de la monarchie que pour mieux imposer sur tout l'appareil de l'État leur propre terrorisme. Toutefois, après le coup d'État perpétré le 2 VI 1793 par ces mêmes sections, qui chassent du pouvoir les Girondins au profit des Montagnards, il se fait moins loquace et se résout à soutenir le rapport de Philippe Antoine Merlin de Douai menant à la loi des suspects du 17 IX 1793. Il parvient de la sorte à rester en vie pendant la Terreur. Le 23 V 1794, tandis que les Montagnards triomphent après la mort de Georges Jacques Danton, guillotiné le 5 IV 1794, il écrit une missive destinée à l'administration départementale de l'Yonne, pour l'informer que la commission du commerce et de l'approvisionnement, à Paris, a décidé d'accorder au département en difficulté une aide de 20.000 quintaux de grains, réquisitionnés en la ville de Provins. Après avoir assisté à la chute de Maximilien Robespierre, renversé le 28 VII 1794, il écrit le jour même un rapport à l'intention de l'administration départementale de l'Yonne, à Auxerre, dans lequel il dit que l'Incorruptible est un « scélérat qui depuis cinq ans se déguisait si bien, jouait si bien la vertu pour assassiner et asservir le peuple ». Il demeure néanmoins l'ami du député montagnard Nicolas Maure*, secrétaire général de la députation de l'Yonne, qui écrit le 18 I 1795, à propos des démarches faites à la requête des édiles icaunais, que « c'est presque toujours Villetard et moi qui en sommes chargés et nous nous en acquittons avec zèle », et qui ajoute ensuite que « j'ai toujours été d'accord de sentiments et d'opinions avec ce collègue très estimable et toutes nos actions sont dirigées vers le bonheur commun ». Le même jour, 18 I 1795, Alexandre Villetard se joint à Nicolas Maure* et aux autres députés icaunais pour écrire une nouvelle lettre à l'administration départementale de l'Yonne, afin de la remercier du don en argent qu'elle a fait à la patrie, destiné à la construction d'un vaisseau de ligne. Bien qu'il réprouve les excès de la réaction thermidorienne, il ne participe pas à la tentative de coup d'État montagnard du 20 V 1795, contrairement aux députés Nicolas Maure*, qui se suicide le 2 VI 1795, et Pierre Bourbotte*, qui est guillotiné le 17 VI 1795. En pleine période d'épurations, il intervient à la Convention nationale sur le projet de nouvelle constitution exposé le 23 VI 1795 par François Antoine Boissy d'Anglas*, qui propose d'instaurer en France deux chambres législatives complémentaires. Le 8 X 1795, juste après l'écrasement par Bonaparte d'une insurrection royaliste à Paris, il est nommé secrétaire de la Convention nationale, poste qu'il n'occupe que dix-huit jours à peine, jusqu'à la dissolution de l'assemblée le 26 X 1795. Ayant été élu le 15 X 1795 député du Puy-de-Dôme puis de la Haute-Vienne, il siège au Conseil des Cinq-Cents dès le 31 X 1795 pour y élire les cinq membres du Directoire prévus par la constitution de l'an III. À la nouvelle assemblée, il prend la parole sur l'organisation de la Marine et les partages successoraux. Après l'arrestation, le 30 I 1797, de Charles Brottier et de Charles Honoré Berthelot de La Villeheurnois, tous deux accusés avec d'autres complices de complot royaliste, il soutient la proposition de traduire les conjurés devant le conseil militaire de Paris. Ensuite, lors du procès intenté contre François Noël Babeuf et Félix Michel Le Peletier de Saint-Fargeau*, accusés de conspiration montagnarde avec d'autres agitateurs populistes, il se déclare en faveur du pourvoi en cassation des prévenus pour tenter de les sauver de la mort. Ne figurant pas parmi les 216 députés sortants se présentant aux élections législatives partielles de l'an V, il évite d'être battu et renvoyé dans ses foyers comme 205 de ses collègues. Il doit toutefois affronter, à partir du 20 V 1797, de nombreux députés nouvellement élus, conservateurs dans leur quasi-totalité, dont certains rêvent d'un retour à la monarchie. Il s'oppose notamment au député royaliste François Antoine Boissy d'Anglas* et défend le Directoire contre l'opposition conservatrice et réactionnaire siégeant au Conseil des Cinq-Cents. Inquiet pour l'avenir, et refusant les aléas de la démocratie, c'est avec soulagement qu'il assiste au coup d'État républicain du 4 IX 1797. Ceci lui permet, le 13 IV 1798, de se faire réélire au Conseil des Cinq-Cents, cette fois en qualité de député de l'Yonne, et d'échapper à la purge du 11 V 1798 dirigée contre les nouveaux élus royalistes et jacobins. Il soutient ensuite le coup d'État bonapartiste du 9 IX 1799 qui met fin à la Révolution en France : dès le lendemain, juste après la dispersion par les armes, à Saint-Cloud, du Conseil des Cinq-Cents qui s'est vivement rebellé contre les frères Lucien et Napoléon Bonaparte, il fait partie des quelques députés rassemblés à la hâte qui approuvent le coup de force militaire et instaurent le Consulat.
- Nommé sénateur par le Premier Consul, il assiste dès le 27 XII 1799 à l'installation du Sénat, nouvelle institution dont tous les membres, choisis par le chef de l'État, sont inamovibles et chargés de veiller ensemble au respect des clauses de la constitution de l'an VIII (adoptée en comité restreint le 12 XII 1799). Son soutien au nouveau régime consulaire, puis impérial, lui vaut d'être fait commandeur de la Légion d'honneur le 14 VI 1804 et comte d'Empire par lettres patentes du 26 IV 1808. Il finit cependant par abandonner l'Empereur pour ne pas être entraîné dans sa chute et, le 2 IV 1814, il n'hésite pas à voter au Sénat la déchéance de Napoléon Ier du trône impérial. Trois jours plus tard, il rompt définitivement avec le régime qui lui a procuré fortune, dignités et honneurs : il vote au Sénat le retour à la royauté au profit de Louis XVIII, mettant fin ainsi au règne éphémère de Napoléon II.
- Bien que rallié au roi, il n'en tire aucun profit et se voit vite écarté par le souverain de tous les emplois publics. Il passe alors le restant de ses jours, après la dissolution du Sénat en 1814, loin des feux de la politique, occupant sa retraite forcée à voyager entre Auxerre et Paris.
= Nombreux rapports, dont : Rapport et projet de décret sur la comptabilité des charrois militaires - Opinion sur la confiscation des biens des condamnés.
x (Paris, Saint-Merry, le 5 II 1781) avec Marie Eléonore Lallouette, fille de Claude & de Suzanne Pasquier ; P.
Pierre Le Clercq
[CGY n° 6 ; Histoire et dictionnaire de la Révolution française / Tulard, Fayard & Fierro ; Chronologie politique de la Révolution / Yann Faucbois ; FHL, microfilms 1297206 & 1297224 ; Procès-verbaux de l'administration départementale, tome VII, 38, 267 ; Le conventionnel Nicolas Maure / Jacques Pimoulle]
VILLETARD de VINCELLES Edme Germain
° Auxerre, 26 IV 1725 ; † Auxerre, 10 I 1796.
- f. d'Edme Pierre Alexandre & Marie Dabenton.
- Né au sein d'une famille bourgeoise d'Auxerre, enrichie dans le négoce du vin et anoblie par l'achat de l'office de secrétaire du roi, il accroît sa fortune en choisissant pour épouse, en 1756, une jeune fille à peine nubile de 15 ans issue de la famille auxerroise ayant le plus profité de la vente et du transport du vin vers Paris. La famille de sa femme possède jusqu'à 3143 perches de vigne à Auxerre, alors que la sienne n'en a que 2477.
- Ecuyer, seigneur de Prunières par son père, il parvient à concilier sous l'Ancien Régime son statut récent de noble avec son métier de marchand de vin en gros, réservé aux simples roturiers : le 6 X 1767, il obtient en effet un arrêt favorable du conseil d'Etat du roi qui déboute le maire et les échevins d'Auxerre et qui l'exempte de payer la taille pour son négoce. En 1769, il achète la terre de Vincelles, prenant alors le nom de Villetard de Vincelles afin de se différencier de ses frères puînés, Villetard de Prunières et Villetard de Laguérie. En 1775, il se fait bâtir à Vincelles un château, où sa première femme décède le 10 I 1778 et qui sera racheté par le banquier suisse Bidermann (sous l'Empire, Madame de Staël viendra s'y exiler). Pour faire diminuer les impôts pesant sur les Auxerrois, il effectue plusieurs démarches et obtient, en 1786, que les états de Bourgogne rachètent à la Couronne le droit des aides. En récompense, on lui décerne le titre d'échevin perpétuel et honoraire dans la municipalité d'Auxerre.
- Au début de la Révolution, il prend part à la rédaction des cahiers de doléances de la ville ; puis, du 23 III 1789 au 8 IV 1789, il participe dans les rangs de la noblesse à l'assemblée des trois ordres du bailliage d'Auxerre, où il vote avec les nobles lors de l'élection des quatre députés devant représenter l'Auxerrois aux états généraux réunis par le roi à Versailles. Après le 4 VIII 1789, il renonce à tous ses titres et privilèges nobiliaires et décide aussitôt, pour se conformer aux temps nouveaux, de ne porter que le nom de Villetard, sans y ajouter comme avant le nom patrimonial de Vincelles. Ayant largement contribué à ce que sa ville natale devienne le chef-lieu du tout nouveau département de l'Yonne, inauguré le 26 I 1790, il est élu maire d'Auxerre peu après, le 3 II 1790. Il rassemble son premier conseil municipal le 22 II 1790, puis il assiste à différentes manifestations en tant que premier édile de la ville : le 11 V 1790 à la grande procession religieuse des rogations, le 30 V 1790 à la fête de la confédération des gardes nationales de l'Yonne, et enfin le 14 VII 1790 à la fête de la Fédération à Auxerre. Après la fuite pitoyable du roi Louis XVI jusqu'à Varennes, le 20 VI 1791, il voit les factions se créer dans sa ville, comme ailleurs. L'élan fraternel de 1789 ayant sombré dans des luttes fratricides en raison de la défection du monarque, il reste impuissant devant la tournure violente que prennent les événements. En août 1791, il est pris à partie, de manière brutale, par l'un des candidats voulant servir d'otage pour faire libérer le roi accusé de trahison. On lui reproche d'être à l'origine de la mort aux galères d'un membre de la famille Boyard et on va même jusqu'à l'accuser en public de friponnerie. En outre, le 19 VIII 1792, neuf jours après la déposition du roi, il assiste sans pouvoir réagir au massacre, dans la grande salle du conseil de l'hôtel de ville, de deux de ses administrés, Joseph Marie Duché* et François Stanislas Potherat*, qui ont subi l'ire de la foule en osant présenter leurs derrières à la garde nationale pour marquer leur vif désaccord avec les partisans d'une république. Accusé de complicité passive avec les auteurs de la tuerie, il décide de ne pas se représenter aux élections municipales et finit son mandat de maire le 9 XII 1792. Il vit alors une vie de riche propriétaire, échangeant ses domaines seigneuriaux contre des biens nationaux et acquérant entre autres une partie importante de l'abbaye Saint-Germain à Auxerre, ceci le 1 IX 1794. Sa retraite ne dure pas très longtemps. Le 24 V 1795, en effet, il est nommé président du district d'Auxerre par le député Jean-Baptiste Mailhe*, qui a été envoyé en mission par la Convention nationale dans les départements de l'Yonne et de Côte-d'Or pour y épurer toute l'administration. Il doit cependant abandonner cette nouvelle fonction trois mois plus tard, les districts étant finalement supprimés par la constitution de l'an III, votée le 22 VIII 1795 par les députés réunis à Paris. Cinq mois plus tard, il décède à l'âge de 70 ans.
x1 (Auxerre, St-Pierre-en-Vallée, 1 VI 1756) Françoise Boyard de Marsay, fille d'Edme, commissionnaire en vin, & Françoise Compagnot ; ° en 1741 ; † Vincelles (89), le 10 I 1778 ; P.
x2 (Paris, Saint-Roch, 31 VIII 1778) Louise Pincemaille, veuve de feu Charles Claude Bonnet († Clamecy, 11 VII 1769) ; SP.
Pierre Le Clercq
[CGY n° 6 ; Procès-verbaux de l'administration départementale, tome VII, page 324 ; FHL, microfilms 1297217 & 1297224 ; Procès-verbaux de l'administration municipale d'Auxerre / Ch. Demay]
VILLETARD de VINCELLES Edme Joseph
° Auxerre, 18 V 1771 ; † Charenton (94), 7 VIII 1826.
- f. d'Edme Germain & Françoise Boyard de Marsay.
- Après des études à l'école militaire d'Auxerre, il devient en 1790 capitaine de la garde nationale à Vincelles, puis s'engage dans l'armée comme volontaire en 1791. N'étant pas fait pour la vie austère de soldat, il finit toutefois par quitter les armes pour entrer dans le corps diplomatique. En juillet 1792, il est envoyé en poste à Gênes, en Italie, comme secrétaire d'ambassade. Il y rédige un rapport sur l'affaire de la frégate La Modeste et a l'occasion d'y faire connaissance du général Napoléon Bonaparte, envoyé le 13 VII 1794 à Gênes pour contrer la menace autrichienne en Ligurie. Rappelé en France en l'an III, il habite à Paris sous le même toit que le jeune général tombé en disgrâce après la chute de Robespierre le 28 VII 1794. Il repart à Gênes après le retour en grâce de Bonaparte, lequel a été fait général en chef de l'armée d'Italie le 2 III 1796 pour avoir réussi, le 5 X 1795, à mater à Paris une insurrection royaliste. En Italie, il mène à bien plusieurs missions qui lui ont été confiées par son ancien voisin parisien, qui est devenu un héros de la République : le 14 II 1797, il est à Lorette avec Gaspard Monge, où il s'empare de la statue de la Vierge en l'église Notre-Dame (expédiée aussitôt à Paris, elle sera restituée lors du concordat). Peu après la reddition de Venise, le 15 V 1797, il est envoyé sur place comme secrétaire de la légation de France. Aussitôt, il se charge de faire rechercher le comte Emmanuel de Launay d'Antraigues, membre de la légation russe de Venise, qui est en fuite et qui est arrêté le 21 V 1797 à Trieste. Il fait tout ensuite pour installer un gouvernement républicain à Venise et participe au pillage de la ville par les Français, s'indignant de la réaction de Barzonier qui compare cette spoliation à celle perpétrée en Grèce par les Romains. Il doit ensuite expliquer aux Vénitiens que leur ville et leur ancien État, occupés par la France, ont fini par être cédés par celle-ci à l'Autriche lors du traité conclu le 17 X 1797 à Campoformio, ceci pour garantir la paix. Son discours embarrassé ne convainc personne. Lui-même regrette cet abandon : il envoie alors diverses lettres de protestation à Napoléon Bonaparte et au Directoire. La vivacité de ses propos lui vaut bientôt d'être rappelé à Paris, où non sans difficulté il obtient, pour un temps très court, le poste de secrétaire de l'administration centrale de la Seine puis de régisseur de la manufacture de tabac.
- Il reprend alors une carrière d'écrivain, commencée dès 1790 et interrompue par l'armée et la diplomatie. Il écrit d'abord un poème puis, en 1798, sa première tragédie. En l'an 1800, il épouse une femme enceinte de neuf mois qui accouche trois jours plus tard. Il se fait construire ensuite une maison à Saint-Prix, dans la région parisienne, où il fait graver sur la première pierre un texte dédié à tous les hommes libres morts pour la patrie ; il y décore aussi le jardin d'inscriptions poétiques à la gloire de Jean-Jacques Rousseau. Dans cette résidence campagnarde, il poursuit ses travaux littéraires, qui retiennent l'attention du comité de lecture du Théâtre français et de poètes comme Marie Joseph de Chénier et François Andrieux. En 1804, un an après un premier accès de folie, il achète une propriété à La Ferté-sous-Jouarre, qu'il se met à aménager. Il adhère ensuite à la société secrète des Philadelphes fondée par le colonel Oudet, réunissant divers militaires farouchement opposés à Napoléon Bonaparte, dont le général Malet, le général Lahorie et le général Moreau. Son esprit étant de plus en plus dérangé, il finit par être placé en 1808 par sa famille dans la maison de santé de Charenton, où il passe le restant de ses jours sans recouvrer la raison.
= La Couveuse de Fontevrault (1790, nouvelle dédiée à ses amis Prix Deschamps et Bernard d'Héry) - Epître en vers et en prose à Monsieur Deschamps sur un voyage d'Auxerre à Vincelles (vers 1797, poème) - Phocion ou l'école des républicains (en 1797, tragédie en vers) - La conjuration des Pazzi (en 1798, tragédie) - Les culottes de Saint-Griffon (en 1803, nouvelle inspirée de Casti) - Constantin et la primitive Église (en l'an 1806, édition détruite) - Le quatrième siècle ou Hercule Maximien (en 1806, tragédie en vers) - Projet d'empire d'Occident - Chant de combat (hymne) - et Hymne en l'honneur des martyrs de la liberté.
x (Saint-Prix, Val-d'Oise, le 18 X 1800) Marie Elisabeth Félicité de Neuville, qui est divorcée de Jérôme Charles Lescuyer et la fille d'Alexandre, banquier, & Madeleine Boicervoise ; ° Paris, 20 VII 1777 ; P.
[CGY n° 6]