Rozalia, ma fée !
Paroles et musique de Michel Démorest
Comme je m’endormais sur mes livres d’images,
Radieux et jaloux d’un prince ténébreux,
Et que se dessinait pour moi ce doux mirage,
Aujourd’hui, sur ta lettre, je ferme les yeux.
Et soudain la princesse exilée, séquestrée
Par mes rêves d’adulte en un palais d’ennuis,
En toi se réincarne après quinze ans d’oubli ;
De princesse déchue, reine mon cœur te fait.
Ta chevelure au zéphyr décoiffée,
Qui ondule au firmament,
Caresse les étoiles en diamant,
Rozalia, ma fée !
J’entends un violon pleurer, au son duquel
Tu valses dans le ciel bleu de ma rêverie.
Avec toute mon âme, ivre de joie, je crie !
Mais la plainte se meurt au mur de l’irréel.
Ta chevelure au zéphyr décoiffée,
Qui ondule au firmament,
Caresse les étoiles en diamant,
Rozalia, ma fée !
Comme je m’endormais sur mes livres d’images,
Radieux et jaloux d’un prince ténébreux,
Et que se dessinait pour moi ce doux mirage,
Aujourd’hui, sur ta lettre, je ferme les yeux.