Ma peine
Paroles et musique de Michel Démorest
Même si tu m’disais, un matin au réveil,
En pleurant à moitié au creux de mon oreille :
« L’amour avec toi, ce n’est plus pareil
Que du temps où nous étions gosses… »
Même si tu m’disais mes quatre vérités,
Même si tu m’trompais,
Même si tu t’en allais,
Sûr, je ne t’en ferais
Jamais le reproche.
J’ai trop connu d’instants merveilleux avec toi,
J’ai tant appris de choses impossibles sans toi
Que j’accepte ma peine,
Tant qu’elle me vient de toi.
J’ai trop longtemps goûté au bonheur avec toi,
J’ai tant aimé la vie partagée avec toi
Que j’accepte ma peine
Pour tant et tant de joies.
Même si les années s’écoulaient dans tes yeux
À l’autre bout du monde, sous un ciel moins bleu,
Quand des ombres blanches orneront tes cheveux,
Même après des siècles et des siècles.
Même si après mille et une histoires d’amour,
Soudain, un beau jour,
T’appelais au secours,
Je t’attendrai toujours
Derrière ma fenêtre.
J’ai trop connu d’instants merveilleux avec toi,
J’ai tant appris de choses impossibles sans toi
Que j’accepte ma peine,
Tant qu’elle me vient de toi.
J’ai trop longtemps goûté au bonheur avec toi,
J’ai tant aimé la vie partagée avec toi
Que j’accepte ma peine
Pour tant et tant de joies
Même si tu m’disais, un matin au réveil,
En pleurant à moitié au creux de mon oreille :
« L’amour avec toi, ce n’est plus pareil
Que du temps où nous étions gosses… »