Le guitareux
Paroles et musique de Michel Démorest
Tu semblais si lointaine,
Si fière et si hautaine ;
Vraiment, c’était à peine
Si tu m’disais bonjour.
Et je n’me souciais guère
De chercher à te plaire :
Je préférais me taire
Que te faire la cour.
Et te voilà tout à coup
Qui te jettes à mon cou,
Les yeux remplis de larmes !
C’est à devenir fou !
Moi, le paumé, le guitareux,
Le moins que rien, le malchanceux,
Celui qui sait rire et pleurer,
Que l’on réclame autour du feu,
Celui qui chante vos plaisirs
Et qui vous aide à vous aimer,
Et qui vous regarde partir
Au petit matin, enlacés...
Te voilà tout à coup
Qui revient me chercher !
Tu semblais si sauvage
Que moi, sur mon nuage,
Je pensais davantage
Aux rimes qu’à l’amour.
Je reconnais quand même
Avoir fait des poèmes
Pour une fille que j’aime
Et qui fuyait toujours.
Et cette fille, c’est toi
Que je tiens dans mes bras,
Les yeux remplis de larmes,
Et je ne rêve pas !
Moi, le paumé, le guitareux,
Le moins que rien, le malchanceux,
Celui qui fait rire et pleurer,
Que l’on réclame autour du feu,
Celui qui chante vos plaisirs
Et qui vous aide à vous aimer,
Et qui vous regarde partir
Au petit matin, enlacés...
Te voilà tout à coup
Qui revient me chercher...
Me chercher.
Chanson achevée le 8 août 1979.